Il y a quelque temps, je vous promettais des images de ce voyage que nous avons effectué cet été en Algérie. C’est un pays que je connais assez bien (mais connait-on jamais bien un pays, surtout lorsqu’il est si vaste ?) car mon cher et tendre époux en est originaire et nous y allons donc régulièrement pour visiter sa famille qui habite à Constantine, dans les hauts plateaux du nord est du pays.

J’aime sincèrement l’Algérie. C’est un pays aux richesses humaines exceptionnelles, encore vierge des hordes touristiques qui ont envahi et tellement dénaturé les pays voisins comme le Maroc ou la Tunisie. Je dis souvent qu’effectuer un voyage en Algérie, c’est avant tout effectuer un voyage de Rencontres car les structures touristiques sont tellement manquantes qu’il est très difficile de faire un périple sans passer par les habitants, sauf dans le grand sud, mais là il s’agit plus d’un tourisme « d’aventuriers », différent de celui des « grandes masses ». Les algériens de leur côté sont friands de rencontres eux aussi, et l’hospitalité est une règle plus qu’élémentaire, elle fait tout simplement partie du mode de vie, et ceci que l’on soit dans une grande ville comme Alger ou dans un village perdu dans la montagne ou dans le désert.

Dans les semaines qui viennent j’ai donc envie de vous emmener avec moi dans ce périple que nous avons effectué cet été. Vous imaginez bien que j’ai pris énormément de photos et ce n’est qu’aujourd’hui que je commence à être enfin prête à les structurer pour en faire un voyage intéressant à partager et pas simplement un guide touristique. Ainsi, je vous proposerai au fil du temps une alternance de reportages sur des sujet précis, des photographies plus reposantes de paysages ou bien encore des photographies dites « artistiques ».

L’Algérie est un pays 5 fois grand comme la France et notre périple parait bien petit en regard de l’immensité du territoire. On peut dire que nous nous sommes limités à une toute petite portion du nord. Pourtant, il s’agit déjà de plusieurs centaines de kilomètres ! Sur la carte du haut, j’ai surligné en rouge les endroits où nous sommes passés et c’est sur ce chemin que je vous emmène !

algerieCarte

 

J’ai tellement envie de mieux faire connaître ce pays, avec ce qu’il peut avoir de meilleur mais aussi ce qu’il peut avoir de pire. Mon propos n’est pas d’idéaliser et il y a des réalités que je ne souhaite en aucun cas occulter, ne serait-ce que pour rendre hommage aux algériens qui se battent pour dénoncer un système de gabegie qui malheureusement a pris une ampleur hallucinante au cours de ces dernières années.

Mais chaque chose en son temps et aujourd’hui, en guise d’introduction, j’aimerais vous faire faire un petit tour d’horizon de la ville de Constantine qui non seulement est notre point de départ (elle est aussi le fief familial comme je le disais en début d’article), mais est aussi pour cette année la ville qui sera la capitale de la culture arabe en 2015.

Avant donc d’entrer dans les détails plus triviaux de la vraie réalité de cette ville (et qui seront l’objet de futurs articles), j’aimerais d’abord vous faire rêver un peu et je vous propose de découvrir la vidéo officielle de la présentation de Constantine pour cette année de festivités.

Comme vous avez pu le constater, Constantine n’usurpe pas son nom lorsqu’on l’appelle la ville aux 1000 ponts ou la ville au rocher ! « Cirta » (son nom qui date de l’antiquité) est en effet construite sur plusieurs pythons rocheux entre lesquels coule une rivière appelée le Rhumel (enfin, ce qu’on appelle une rivière et qui serait plutôt un égout à ciel ouvert, mais ça, c’est encore une autre affaire) et reliés entre eux par des « passerelles » plus ou moins larges et plus ou moins mobiles 🙂 Je ne vais pas me lancer ici dans l’histoire de cette ville car non seulement je n’en ai pas les compétences, mais surtout cela mériterait tout un livre ! Si cela vous intéresse, vous trouverez une pléthore de ressources sur internet. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de vous faire découvrir cette géographie tout à fait unique et impressionnante.

Moi aussi donc j’ai pu faire des photos « presque aériennes », et si elles sont certainement moins impressionnantes que celles du film, je peux vous assurer que je les ai réalisées avec tout mon courage, en bravant mon vertige devenu légendaire et source de bien des moqueries dans la famille. Bref, ce que je veux dire, c’est que j’ai vraiment mis de ma personnes pour les réaliser car cette zone de la ville est proprement vertigineuse ….

Dans le film promotionnel, on aperçoit à plusieurs reprises un viaduc qui ressemble en tous points à celui de Millau. Celui-ci est flambant neuf et vient juste d’être achevé. D’ailleurs, il manque encore pas mal de détails, et notamment des « sorties » un peu sécurisées. Est-ce que ceux-ci seront menés à terme ? héhéhé … Qui a dit que poser la question c’était y répondre partiellement ? Bon, je ne veux pas être mauvaise langue et le fait est que ce viaduc est parfaitement ouvert à la circulation … 

Constantine

Il y a également la mise en service d’un téléphérique. Alors déjà que pour emprunter le pont suspendu j’ai beaucoup hésité, je peux vous assurer que l’idée de me balader dans le vide dans cette bulle m’a demandé un effort absolument gigantesque vues les normes de sécurité communément utilisées dans ce pays … Mais j’y suis arrivée ! Et je dois avouer que c’est en partie grâce à cette petite affiche qui était suspendue à l’entrée du téléphérique et qui m’a fait fondre de tendresse : une vue idyllique du même téléphérique dans les montagnes suisses. Connaissant nos compatriotes transalpins, je ne pouvais avoir que confiance, même s’il fallait un bel effort d’imagination dans cette ambiance constantinoise surchauffée à blanc avec les 40 degrés et la poussière environnante …

Constantine3 (1)

 

 

Éloignons-nous maintenant un peu du rocher à proprement dit et prenons un peu de distance pour découvrir l’environnement urbain global de la ville. Celle-ci s’étend maintenant énormément. Constantine « intra-muros » compte environ 500 000 habitants alors que l’agglomération en compte environ 1 million. La région est montagneuse ce qui fait que les différents quartiers s’étendent de manière assez anarchique sur différents flancs de montagne.

 

Éloignons-nous encore un tout petit peu et laissez-moi vous faire découvrir les environs vierges de Constantine : des champs de blé à perte de vue, avec à cette époque de l’année (en août) une alternance des champs moissonnés et de champs sur lesquels les agriculteurs ont effectué le brûlis des chaumes. De nombreux bergers y font paître leurs troupeaux de moutons.

Il n’y a malheureusement quasiment plus de forêt ce qui cause de gros problèmes non seulement d’un point de vue climatique, mais aussi de glissement de terrain. Lorsqu’il était jeune, mon cher et tendre mari (qui a 50 ans aujourd’hui) se souvient qu’il partait en famille pour participer à la plantation du « barrage vert ». De ce travail colossal et collectif, il ne reste plus grand chose, la guerre civile et la négligence étant passée par là depuis.

Constantine1 (3)
Sur cette photo on aperçoit un tronçon de l’autoroute est-ouest algérienne. Tout un poème cette autoroute … je vous raconterai … sachez d’ores et déjà que c’est l’autoroute la plus chère du monde avec le pire rapport qualité-prix …

Constantine2 (3)

 

Constantine3 (3)

 

Je vais finir ici mon petit tour d’horizon de Constantine en étant très consciente que je suis restée extrêmement superficielle. Mais j’avais besoin de cette petite introduction afin de vous emmener doucement dans un univers loin d’être idyllique et qui sera l’objet de mes prochains posts. J’espère en tout cas que j’aurais su attiser votre curiosité !

En attendant, je vous laisse en compagnie d’un arbre emblématique de Constantine où les gens aiment se rendre le soir pour profiter de la relative fraîcheur et de l’espace qu’il offre à ses pieds.

Constantine (1)

 

 

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J’avais réalisé il y a quelques années un reportage sur un mariage à la constantinoise. Figurez-vous que cet article est celui qui est le plus lu sur mon blog (et de très très loin avec un moyenne de + de 140 visites par jour !) et est classé en premier dans tous les résultats de recherche « google ». J’en déduis donc qu’il est de qualité 🙂 Si vous souhaitez donc continuer votre petit tour idyllique d’un aspect de Constantine, je vous invite à aller le consulter : http://www.photofolle.net/mariage-a-la-constantinoise/

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29 pensées sur “CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2015

  1. Passionnant… et j’ai déjà envie d’en savoir – et d’en voir – plus. Je ne connais rien physiquement de l’Algérie, mais ce pays n’est jamais absent de mon actualité, politique, sociale, féministe. De le voir par tes yeux m’enchantent déjà!
    Merci!

    1. Bonjour Gine !
      Ce que tu me dis là n’est pas très étonnant : l’Algérie est à la fois un pays très peu connu (très peu de tourisme et de communication internationale de la part des instances culturelles algériennes) et très proche de la France en particulier. Bien sûr, le poids historique pèse encore très lourd de part et d’autre et « le cordon ombilical » a du mal à être coupé. Ce qui fait que finalement ce pays n’est jamais très loin de notre actualité.
      Merci de la confiance que tu accordes « à mes yeux » ! J’espère ne pas te décevoir 🙂

  2. Très intéressant. Un coup de coeur pour la 3ème photo avant la fin.

    1. Merci Cécile !

      Arf, il y a plusieurs symboles dans cette photo : cet arbre calciné au milieu d’un paysage aride en souvenir d’une forêt qui était là, cette politique de la « terre brûlée » qui se soucie si peu de l’avenir, et ce sac plastique en premier plan qui laisse penser (à juste raison) de l’état calamiteux de l’environnement.
      Pour ma part, je trouve à la fois cette photo belle et très triste, belle par ses teintes, ses contrastes, le paysage qu’elle nous laisse découvrir, le sentiment de paix avec ces champs cultivés. Mais triste aussi par le sentiment d’abandon qu’elle nous laisse, cette impression de gâchis en marche.
      Mais j’aurais l’occasion d’y revenir 🙂

  3. Merci du voyage partagé, Laurence! Il donne une seule envie c’est d’aller voir.
    Et cette dernière image, Bon sang! Une merveille!

    1. Bonjour Chri !
      Oh ! Si tu as déjà envie d’aller voir, alors j’en suis absolument ravie ! J’espère que ça sera toujours le cas lorsque tu découvriras la suite 🙂
      Merci de ton enthousiasme !!

  4. Superbe balade Laurence.
    Pour le téléphérique je ne pense pas que je m’y serais aventuré…. je préfère, et de loin, le plancher des vaches (ou la mer).
    J’ai l’impression que le traitement de tes photos accentue fortement l’impression de sable et de sécheresse sur l’ensemble du reportage (ce qui sied très bien à la série d’ailleurs) et du coup le changement radical de traitement sur la dernière m’a presque donné un coup de froid 🙂

    1. Bonjour Ronan,

      Concernant le téléphérique, si tu n’es pas motorisé, c’est un peu choisir entre « la peste et le choléra ». En effet, si tu es dans cette partie de la ville et que tu dois te rendre dans l’autre, tu devras perdre des heures. Tu n’as donc de choix qu’entre ce téléphérique ou le pont suspendu (celui qui tremble) et je ne suis sûre ni de l’un ni de l’autre … 😉 Il ne te reste donc plus qu’à « serrer les fesses » et attendre que ça passe 😉
      Je n’ai pas tant que ça accentué en post traitement ces teintes un peu passées et les photos sont relativement fidèles à la réalité à cette époque de l’année : bien que située à 700 mètres d’altitude sur un plateau rocheux, sont climat est presque semi-aride avec une absence quasi totale de précipitations en été. Ce qui fait que la poussière s’accumule et il est même rare de voir un ciel vraiment bleu, celui-ci étant plutôt d’un blanc laiteux.

      La dernière photo a été prise au coucher du soleil et en contre-jour. Avec ce contraste et la suppression des couleurs, c’est sûr qu’on change d’ambiance 😉

  5. Bonjour,
    En regardant la carte de l’Algérie, au début de ton billet, j’ai pensé à ces lignes de Gilles Vigneault, chanteur et poète québecois.
    « mon pays, c’est l’hiver »
    et je me suis dit que ton cher et tendre pourrait dire:
    « mon pays, c’est le désert »

    ps, j’ai vu que la nature a encore fait des siennes dans la région de Genova..
    Pas drole

    1. Bonjour Dominique,
      C’est exactement ça : l’Algérie est essentiellement un immense désert. Et celui-ci est d’ailleurs extrêmement varié avec des parties de dunes, de pierres, de plaines arides. En fait, il n’y a que la toute petite partie au nord qui n’est pas désertique et notre périple s’est arrêté à Biskra qui est une des portes du désert. Je vous montrerai !!

      Concernant Genova, là c’est sûr qu’on en prend plein la figure et c’est à se demander si dans cette partie de la Méditerranée il n’y a pas un vrai changement de climat qui est en train de s’opérer avec un glissement certain vers un climat de type tropical : ce qui nous arrive sur la figure est plutôt du genre « mousson » que pluie d’automne !

  6. Voila que tu fais ta blogueuse de voyage 😉 Chouette, je me réjouis que tu entames enfin le récit de ton périple algérien .Je n’imaginais pas Constantine comme cela du tout, je voyais plutôt une ville toute plate… Si j’avais su, je t’aurais emmenée en téléphérique cet été en Valais pour te préparer à cette épreuve. A très vite alors

    1. Bonjour Christine !

      Au fond, je fais toujours ma blogueuse de voyage, non ? 😉
      Arf, si Constantine était une ville toute plate, ça serait trop simple. En fait, je dirais qu’elle ressemble pas mal à Genova du point de vue des montées et descentes incessantes qui mettent à rude épreuve nos mollets 😉
      Un téléphérique dans le Valais … tsss tsss tsss, connaissant les Suisses, ça aurait été une partie de rigolade en regard des installations algériennes 😉

  7. Bonjour Laurence,
    Après cette intro très intéressante, les prochains billets s’annoncent prometteurs, j’ai hâte de lire ces posts mais surtout ton ressenti sur cette ville. Tes images (aux douces teintes) nous montre une très jolie ville très escarpée, en pleine modernisation, … mais ce n’est qu »un aperçu n’est-ce pas 😉

    1. Bonjour Marie,

      Oui, ce n’est vraiment qu’un tout petit aperçu, très global et général que j’ai voulu en quelque sorte faire « coller » au film de promotion. Une très jolie ville ? Ce fut très certainement une très jolie ville. Aujourd’hui, je ne pense pas qu’on puisse lui donner ce qualificatif à moins d’en rester à ces images générales. Modernisation ? Je souris à ce terme et tu sauras plus pourquoi dans les prochains billets 😉

  8. Je ne connais pas ce pays (pourtant, mon grand-père en était originaire…), ton reportage est très beau.
    J’aime tout particulièrement la dernière photo.

    1. Bonjour Marie,

      Oh ! On ne peux pas appeler ce billet « reportage », mais plutôt une « présentation générale ».
      Ton grand-père était originaire d’Algérie ? D’où ? Qui sait, peut-être te donnerais-je envie à la fin d’aller découvrir tes racines ? Je le souhaite 🙂

  9. Très belle présentation. Totalement étonnée par la taille et la hauteur des ponts, et je te comprends parfaitement pour le vertige. J’ai vécu 7 ans au Maroc où les normes de sécurité devaient être assez similaires, et jamais je ne serais montée dans ce truc. 🙂

    La dernière photo est magnifique, et j’aime beaucoup aussi l’arbre mort.

    C’est avec plaisir que je te suivrai dans ce voyage…

    1. Bonjour Pastelle,
      Oh, à la fin tu te dis que s’il y a tant de monde qui l’emprunte, il n’y a pas de raison de ne pas le faire soi-même. Comme je le dis à Ronan, il n’y a qu’à serrer les fesses et attendre que ça passe, le voyage ne dure que 5 mn …
      Si tu connais bien le Maroc donc, je pense que tu verras certaines similitudes. Ca m’intéresserait beaucoup d’avoir ton point de vue !
      A tout bientôt donc 🙂

  10. Bonjour Laurence
    Cette introduction sur ton voyage en Algérie donne envie de plus…j’attends la suite ! Je suis allée dans ce pays au début de mon adolescence, il ne me reste de ce voyage, maintenant très lointain, que quelques bribes de souvenirs. Tes photos me remémorent ces paysages aux tons pâles, monochromes, saupoudrés de poussière. Elles sont très belles. Tout comme cette dernière, un arbre dans la lueur du soir qui raconte tellement de choses…

    1. Bonjour Isa !
      Je ne sais pas à quand remonte le début de ton adolescence, mais il se peut qu’elle remonte quand même à quelques années 😉 L’Algérie, du fait de la guerre civile a en effet été complètement fermée pendant plus de 10 ans et ensuite il lui a fallu encore pas mal d’années pour « éradiquer » les restes de banditisme qui n’avaient plus rien à voir avec une guerre religieuse quelconque.
      Tu étais dans quelle région ? C’est si vaste !!

      1. Oui l’Algèrie est un vaste territoire, comme le montre ta carte.
        J’étais à Bejaia, le temps d’un été en 1983.

        1. Mmmm, la mer là bas y est fantastique !

  11. Wow, c’est magnifique! Ça change vraiment des séries habituelles, mais je ne me plains pas, tu nous vends du rêve 🙂

    1. Rêves elPadawan, rêves car la suite est un peu moins idyllique 😉

      1. Ben justement, je l’ai vue la suite… En effet, tout n’est pas toujours rose…

  12. vos images sont tout simplement magnifiques captés avec des yeux et une âme de quelqu’un qui possède plus qu’un cœur de constantinois.
    merci

    1. Bonjour Zertal !

      Vos mots me touchent beaucoup et je vous remercie infiniment de vous être arrêté ici 🙂 Je ne sais pas si vous êtes de Constantine, mais il me semble que vous devez connaître cette ville. Je me trompe ?

      En tout cas, bienvenue dans ces pages et peut-être à très bientôt ?

  13. je veux plus d informations sur laurence chellali

    1. Bonjour Salwa,
      Tout d’abord bienvenue dans ces pages et merci de ton intérêt ! Si tu souhaites en savoir plus sur moi, la page « A propos » devrait te fournir l’essentiel 🙂

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