Arf, cela fait si longtemps que je ne suis pas venue vous donner des nouvelles. Mais ce n’est pas que je n’ai rien fait photographiquement, bien au contraire. Laissez-moi vous présenter mon livre d’artiste « Amour perdu », enfin définitivement achevé !
Il est vrai que mon peu de présence ici et chez vous est due à cette perspective de déménagement en Chine comme je vous l’annonçait dans mon post précédent, et le compte à rebours ayant commencé, je suis assez submergée de choses matérielles à effectuer : trouver un appartement pour les enfants qui restent ici (donc recherches, visites, négociations, …), commencer à faire le tri de ce qu’ils vont avoir besoin, de ce qui va partir avec nous, de ce que nous allons entreposer, les formalités administratives, les devis de déménageurs, etc, etc, …
Mais surtout, je tiens à finaliser un certain nombre de projets photographiques avant notre départ car j’ai mon petit doigt qui me dit qu’à notre arrivée en Chine je vais avoir bien des choses à régler, à apprendre, à découvrir, à comprendre, à repérer dans ce monde où je ne saurais ni parler, ni lire, ni écrire … Ca va être sportif, je le sens 😉
Allez, assez palabré et entrons dans le vif du sujet : mon livre d’artiste « Amour perdu ».
Cela faisait longtemps que j’avais commencé ce projet de livre d’artiste dont je vous avais déjà parlé ici. Dans cet article, je vous expliquais notamment ce qui différencie un livre d’artiste d’un livre d’art et je vous y présentais ce projet qui à l’époque ne me satisfaisait pas complètement. N’hésitez pas à le consulter pour vous remémorer la démarche ! Je me suis donc replongée dans ce projet pour le finaliser définitivement.
Par rapport à mon premier prototype, j’ai conservé 2 éléments fondamentaux :
- Une structure en accordéon
- Une ouverture du livre en 3 parties
Mais voici tout ce qui a changé et qui m’a donné vraiment du fil à retordre !
- Réaliser ce livre 100% avec mes petites quenottes,
- Enlever le coté « too much » de la dentelle que j’avais mise initialement,
- Régler les problèmes de la 1ère et de la dernière page qui ne s’ouvraient pas correctement,
- Changer le système de fermeture du ruban.
Donnée comme ça, cette liste peut sembler relativement facile à résoudre, mais j’ai envie de partager avec vous mon expérience au cas où vous seriez tentés à votre tour de réaliser un livre d’artiste. Mes aventures éditoriales pourront paraître bien naïves pour des gens expérimentés, mais quand on débute, c’est fou le nombre de problèmes techniques auxquels on doit faire face et auxquels on ne pense pas à priori !
[wc_fa icon= »hand-o-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] L’intérieur du livre
On m’avait pourtant prévenue ! Un livre d’artiste demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de prototypes ! Et bien je peux vous assurer je n’ai pas échappé à la règle …
Pour mon 1er prototype, j’avais fait imprimer les photographies à l’extérieur et j’avais également fait réaliser la couverture, le pliage et le collage des pages par un artisan. Mais pour cette seconde tentative, j’ai eu envie de réaliser ces étapes moi-même. Et bien m’en a pris car cela m’a permis de comprendre un nombre important de choses essentielles dans la création d’une structure de livre et cela me servira sans aucun doute pour mes réalisations futures. Oh, bien sûr, un livre en accordéon n’est vraiment pas ce qui se fait de plus compliqué quand on a le savoir-faire, mais à y regarder de plus près, il y a une somme de détails qu’on ne soupçonne pas si on ne passe pas par la case « réalisation par soi-même ».
[wc_fa icon= »arrow-circle-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] La structure
Ma structure initiale comportait un gros défaut : ma 1ère et ma dernière page étaient directement collées sur la couverture, ce qui faisait que ces pages ne s’ouvraient pas correctement et restaient en quelque sorte en l’air.J’ai réalisé pas mal de maquettes à partir de cette structure mais je ne suis pas arrivée à régler ce problème de façon satisfaisante. Il m’aurait fallu insérer et coller des sortes de soufflets intermédiaires, mais je n’avais pas le savoir-faire nécéssaire… Aussi, j’ai dû me résoudre à ne coller qu’une seule page sur la couverture. Or, dans un livre accordéon, qui dit coller une seule page, dit du coup un recto-verso ! Et il me semblait qu’il n’y aurait rien eu de plus décevant qu’une longue page vide au verso. J’ai donc décidé de photographier le foulard qui accompagne le livre et de l’imprimer tout le long de la séquence au verso.
[wc_fa icon= »arrow-circle-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] L’impression
Or, le papier que j’avais choisi initialement (Hahnemhüle Photo Rag 188 g/m2) ne pouvait être imprimé que sur une seule face. J’ai donc recherché un papier fine art imprimable sur les 2 faces et j’ai trouvé le MOAB Entrada Bright 190g/m2. Le choix n’était vraiment pas très large car en plus de l’exigence des 2 faces, il fallait que celui-ci ne soit pas trop épais pour qu’il puisse être plié, ce qui en fine art est très rare. Mais je ne regrette rien car ce papier est largement aussi beau que le premier. Mat, doux au toucher, très blanc et avec une très légère structure, j’en suis très fière 🙂
Ensuite, à moins de commander un rouleau sur internet pour pouvoir imprimer ma série sur une seule feuille en continu (ce que l’imprimeur avait réalisé pour le 1er livre), je n’ai trouvé qu’un format A4. Or, pour un livre qui une fois entièrement déplié fait 2,30 mètres, cela supposait … beaucoup de collage de pages 😉 Cela ne posait pas de problèmes pour le recto avec les images, mais cela m’a donc obligé à faire de savants calculs de découpes et de chevauchements pour que les pages du verso soient bien alignées …
Bon, par ailleurs, je vous passe les détails sur les multiples essais d’impression que j’ai du faire pour parvenir à mettre en cohérence ce que je voyais sur l’écran et mes photos imprimées … Le calibrage d’écran et d’imprimante, ça ne s’invente pas !!!
[wc_fa icon= »arrow-circle-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] Le découpage et le pliage
Mon livre fait 14 cm de hauteur (les images en font 12). J’ai donc du découper toutes mes feuilles A4 à cette hauteur. Autant dire qu’il m’a fallu investir dans une trancheuse à papier car il est totalement illusoire de penser qu’on peut faire des découpes perpendiculaires parfaites avec simplement une règle et un cutter ! Croyez-moi, j’ai essayé 😉
Idem pour le pliage, surtout pour un accordéon à 14 pages ! Après de multiples essais, j’ai finalement réussi à trouver un outil absolument génial qui permet de marquer la pliure du papier de manière extrêmement précise.
Je dois avouer que cette « plaque à pliage » m’a sortie d’un sacré pétrin !
[wc_fa icon= »arrow-circle-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] Le collage
Aaaarhhh ! Alors là, je n’aurais jamais imaginé à quel point cette phase serait difficile et délicate. Il faut être à la fois soigneux, précis, rapide et … propre, c’est à dire ne pas en mettre partout, ni sur le plan de travail au risque de laisser des traces de colle de l’autre côté, ni sur les doigts et d’en mettre partout. Autant dire que ce ne sont pas de qualités qui s’acquièrent spontanément au premier coup !
Donc, première étape, trouver LA (en fait LES) colle(s) adéquate(s). Comme il s’agit en effet de papier photographique fine art, il me fallait impérativement une colle sans solvants et sans acides. En plus, il fallait qu’elle soit transparente, forte et qu’elle ne laisse pas de traces en cas de débordement.
En ce qui concerne l’assemblage des pages elles-mêmes, j’ai donc fini par trouver une sorte de colle en ruban de la marque Pritt, car après avoir essayé le double face, celui-ci me laissait trop d’épaisseur entre 2 feuilles. Et la colle classique liquide … je n’ai pas réussi : ou je débordais, ou je ne collais pas correctement jusqu’au bord. Cette colle Pritt est vraiment pratique pour réaliser un collage dos à dos sur une petite surface.
Pour le reste, c’est à dire la couverture et son intérieur, j’ai fini par opter par une colle blanche de type PVA (marque vinavyl en Italie). Sur les bons conseils de mon amie Christine Giard (Grande Spécialiste en reliure d’art dont le seul défaut est de vivre à New York …), je l’ai étalée au rouleau, et non pas au pinceau, afin de ne pas déformer le papier.
[wc_fa icon= »hand-o-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] La couverture du livre
Donc, comme je vous le disais, je n’étais pas satisfaite de ma couverture sur mon 1er prototype : trop de dentelle et une prise en main du coup un peu molle. J’ai donc décidé de l’alléger radicalement et de recouvrir la couverture seulement de papier et de ne mettre qu’une touche de dentelle. Après pas mal de recherches, j’ai fini par trouver un joli papier blanc cassé avec des effets moirés de type tapisserie. C’est doux, ça brille et c’est « girly » juste ce qu’il faut 😉 Et pour la petite touche de délicatesse bien féminine, j’ai collé un bout de dentelle découpé dans un ruban.
[wc_fa icon= »arrow-circle-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] La structure de la couverture
Ainsi, avec ce choix de ne coller l’intérieur du livre que sur une partie de la couverture et de conserver malgré tout une ouverture en « portefeuille », j’ai donc du faire passer la couverture de 2 à 3 éléments. Mais là je me suis rendue compte que les tranches devaient être indépendantes et pas un simple pliage. Je passe ici sur tous les calculs (et surtout essais !!) nécessaires entre les largeurs des différentes parties dont aucune n’est identique au final. Eh oui, entre celles qui viennent à l’extérieur et les autres qui s’imbriquent, il y a à chaque fois quelques millimètres en plus ou en moins si on veut que le livre se ferme correctement, sans résistances mais sans trop de mou non plus, avec juste l’espace nécéssaire pour que les pages reposent tranquillement. Merci encore une fois à Christine pour ses précieux conseils, sans oublier la fonction vidéo de skype qui m’a permis de bien comprendre ce qu’elle m’expliquait en live 😉
Vous remarquerez dans la photographie ci-dessus que j’ai laissé une languette de papier non collée. C’est pour que mon livre s’ouvre complètement jusqu’à la fin, car sans elle, ma dernière image resterait en l’air …
Pour finir, j’ai souhaité fermer ce livre à l’aide d’un ruban d’organza très fin qui vient s’enrouler autour. Il me restait à trouver l’astuce pour glisser facilement le ruban et fixer la fermeture. Cette fois-ci c’est mon amie Amandine Nabarra Piomelli, grande artiste du livre elle aussi, qui m’a donné l’idée de me servir d’un petit objet utilisé par les japonais pour fermer leurs livres (ni l’une ni l’autre ne nous souvenons du nom de cet objet !!). Je l’ai détourné en faisant fabriquer une petite plaque avec écrit dessus le nom du livre.
[wc_fa icon= »hand-o-right » margin_left= » » margin_right= » »][/wc_fa] Mon livre est désormais fini !!
Vous imaginez donc bien qu’après toutes ces étapes, toutes ces recherches, tous ces essais, je suis arrivée au bout de mon idée initiale. Car je peux vous assurer que chaque étape a été l’objet de plusieurs maquettes, de nombreuses erreurs. Quand je pensais corriger un problème d’un côté, un autre surgissait alors, quand tous étaient réglés, c’est le matériel qui me manquait. Je crois que j’ai écumé toutes les papeteries, les drogueries et les merceries de Genova pour trouver à chaque fois ce qui me manquait 😉
C’est ainsi que je me suis dit qu’au point où j’en étais, je n’allais plus me contenter de 2 exemplaires comme prévu initialement. En effet, une fois tout le travail de prototypage effectué et la méthode de travail trouvée, réaliser d’autres exemplaires n’était plus aussi problématique. J’ai donc décidé d’éditer 5 exemplaires plus 1 épreuve d’artiste de mon « Amour perdu » (l’épreuve d’artiste, c’est celle que je garde pour moi). 6 livres au total ce n’est pas beaucoup me direz-vous après tout ce travail. Mais l’huile de coude que demande chaque exemplaire me suffit largement ;). Et puis ne dit-on pas que ce qui est rare est cher ? C’est que du coup je compte bien les vendre 😉
Et puis il faut que je laisse la place à d’autres projets ! C’est que loin de m’avoir découragée, cette expérience m’a au contraire vraiment stimulée du point de vue artisanat, travail manuel, ingénierie. Et puis c’est surtout extraordinairement intéressant de faire vivre une série photographique dans une autre dimension, de lui faire dépasser les frontières des cadres et de l’alignement sur un mur. Ce concept de livre d’artiste est un vrai enrichissement pour la photographie : la série acquiert une 3ème dimension, celle de l’objet à son service.
Voici donc un résumé en images de mon Amour Perdu achevé !
Intention artistique
En réalisant la série photographique qui compose le livre, j’ai eu envie de raconter une fiction dont l’esprit est puisé dans le courant du romantisme européen du 19ème siècle.
Sur les traces de Madame de Staël et à travers les souvenirs d’une femme, je propose d’explorer le sentiment douloureux de l’incomplétude de la destinée, de cette incurable maladie de l’âme propre au romantisme et caractérisé par une fin dramatique et inéluctable.
Dans le même temps, bien que le sentiment soit violent, cette triste douleur possède un charme auquel cette femme ne veut pas renoncer et elle se complet à en garder le souvenir. Les vers d’Alfred de Musset pourraient être siens :
Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.
Je n’en puis comparer le lointain souvenir
Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève,
Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir.
(Extrait du poème « La nuit d’octobre »)
Le mouvement du romantisme ne peut pas non plus être envisagé sans la présence forte de la nature, à la fois propice à la contemplation, représentante des mystères de l’âme, mais parfois aussi violente, dans laquelle l’homme y trouve le reflet de ses passions. Dans la série photographique, point de tempête sur la mer, mais une force mystérieuse, invisible et menaçante qui ravit ce premier amour.
J’ai souhaité enrichir l’esprit de cette histoire par la création d’un objet précieux aux airs romantiques d’un journal intime et qui met en scène la mélancolie et le sentimentalisme.
Ce livre-objet, comme tout journal intime, est destiné à être gardé secret et pourrait être de ceux qu’une femme cache tout au fond du tiroir de sa lingerie.
Ainsi, il m’a semblé que sa réalisation devait être faite avec des matériaux extrêmement féminins tels que la dentelle, la soie, un ruban d’0rganza. Le papier est doux et délicat au toucher. Pour préserver l’intimité de ce livre-objet, celui-ci est enroulé dans un mince foulard de soie avant d’être conservé dans une boîte à l’aspect satiné.
L’étole de soie n’est pas anodine car elle est l’ultime trace concrète de cette histoire ; symbole du rêve évaporé et peut-être de l’hymen perdu, nous la retrouvons dans l’avant dernière photo alors que cette femme voit partir son amant à jamais.
Un méticuleux travail d’artiste qui a donné naissance à un petit bijou… Chapeau !!!
J’aimerai bien pouvoir le tenir entre les mains et le parcourir pour pouvoir pleinement apprécier l’œuvre d’art.
Bonjour @le-ptit-nicolas ! Ce que tu dis là me fait un plaisir immense car c’est exactement cela : un livre d’artiste se regarde, mais surtout se manipule et je suis tout simplement ravie que ces images te donnent envie de le prendre entre les main. Arf, ça c’est du compliment !!
Waoaw! Je suis vraiment sous le charme de ton projet!
Et même un peu envieuse car j’ai commencé à relier un peu mais sans égaler ce que tu as fait … Un grand bravo et aussi un grand merci pour les explications !
Bonjour @cath ! Je ne suis pas étonnée que tu fasses de la reliure. Pourquoi, je ne sais pas, mais c’est ainsi 🙂 C’est donc sûr que tu comprennes la difficulté de réalisation, même si encore une fois ce livre ne comporte que des « obstacles de débutants ». Persévérance est le mot clé 😉 Merci de tout coeur pour ton enthousiasme !!
Bravo pour cette belle et méticuleuse réalisation ! C’est vraiment du bel ouvrage, quel plaisir cela doit être de le feuilleter ! Votre article donne (presque) envie d’en faire de même 🙂
Je vous souhaite une bonne acclimatation et adaptation dans votre nouveau pays avec tout le meilleur pour vous !
Merci @gobois64 ! Votre compliment me touche beaucoup ! Ce qui peut donner envie de réaliser un livre d’artiste, c’est cette volonté d’aller jusqu’au bout d’une démarche. Cela demande du temps et de l’investissement, mais il est vrai qu’au final cela apporte une immense satisfaction !
Et en ce qui concerne l’installation, et bien … pour le moment j’en suis encore à la désinstallation 😉 Merci pour tout !!
Bravo Laurence! C’est une épopée pleine de rebondissement, créative et ingénieuse que tu nous raconte, j’adore!!! Je te tire mon chapeau, parce que je connais bien la difficulté à créer des livres, j’avoue que je m’amuse quelquefois à cela, j’ai ainsi fabriqué moi-même plusieurs albums pour moi, ou pour offrir (quelque chose me dit que cela ne va pas t’étonner… 😀 ) et je vois bien les heures passer à trouver des solutions et puis aussi la jubilation du « Euréka » quand une idée ou une solution arrivent!!!
En tout cas, c’est un très très bel objet. et tu relance ainsi mon idée d’aller encore un peu plus loin pour mes pâquerettes… Pour l’anecdote, depuis le début du printemps, je n’ai pas encore tiré un seul portrait de mon modèle favori. Je crois même leur avoir tiré la langue dans le jardin… Hihihi. A bientôt, encore bravo, c’est superbe, un régla! Et bon courage pour la suite.
Héhéhé, effectivement @cecile , à l’instar de @cath je ne suis pas étonnée que toi aussi tu réalises des albums. Comme tu le dis fort bien, ce sont effectivement des heures et des heures de réflexions ! En fait, ce qui m’a paru difficile entre autres, c’est que le papier est une matière vivante finalement, qu’il faut le prendre dans le bon sens pour ne pas le forcer et qu’il vienne naturellement se poser dans le projet. Ca a été vraiment un travail passionnant et je ne peux que t’encourager à en réaliser un de cet acabit ! Les pâquerettes n’ont pas dit leur dernier mot et tu fais bien de leur rappeler quand tu passes devant elles que tu ne les oublies pas 😉 😉 😉
eh bien voilà! tu as réussi! il est magnifique!
je suis fière de toi! ;)))
il me manque de l’avoir entre les mains !
j’aimais les photos de ce projet, et là j’aime l’objet, j’aime aussi ta photo du foulard qui finit bien le verso
Bravo ma Laurence, c’est superbe!
bon courage pour la suite
ps: le fermoir en os s’appelle bone clasp en anglais et tsume en japonais
Olala ma très chère @christine , si c’est toi qui le dit alors je te crois !!! Je me souviens encore comme tu étais dubitative sur mon premier prototype, comme tu y voyais tous les défauts. Saches que toi et Amandine m’avez été d’une aide extraordinaire et que sans vous, je suis sûre que ce projet n’aurait pas été finalisé de cette manière. Tu m’as poussée à aller plus loin et à réfléchir pour résoudre tous ces compromis entre mes limitations techniques et mon idée finale. Merci, merci, merci à toi !!!!!!!!!!!!!!!!
Magnifique ma cocotte! Ton obstination, ton perfectionnisme, ton ingéniosité ont payé. J’espère un jour pouvoir tenir entre les mains ce très bel objet. L’idée du verso illustré par des photos du foulard est géniale. On dirait une encre de chine. Tout est délicat, raffiné et terriblement féminin. De tout coeur et très sincèrement bravo 🙂
Alalala ma très chère cop’s @christine , ton enthousiasme me va droit au coeur ! D’autant que toi aussi tu as bien suivi toutes ces étapes et que tu as eu la patience d’écouter mes doutes et mes difficultés 😉
Comme tu le soulignes, il faut aussi une bonne dose de perfectionnisme et j’avais terriblement envie de réaliser cet objet qui soit le plus proche de ce que j’avais imaginé et surtout avec le moins de défauts possibles.
Tu sais quoi ? J’aimerais bien que cela t’inspires pour en réaliser un à ton tour, je suis sûre qu’avec la précision innée d’une petite Suisse tu nous laisserais sctotchés 😉 Merci de tout tout coeur pour tes encouragements si stimulants !!!!!!!
Tu sais que ton expérience me fait très très envie. On en reparle très vite ma cocotte 🙂
Yes !!!!
J’adore la démarche, et la réalisation! Ca a l’air vraiment très beau et super original, un bel objet qui achève un travail complet, bravo!
Bonjour @donlope ! Comme tes mots sont encourageants ! J’ai du coup plein d’idées pour de futures réalisations. Ca ne se fera pas dans l’immédiat car cela demande vraiment beaucoup de temps devant soi, mais c’est désormais là, dans une petite case de ma tête 😉 Merci de tout coeur à toi pour ton message !
Bravo Laurence, ce méticuleux reportage nous fait vivre les angoisses de l’artiste face aux difficultés qu’il rencontre dans la concrétisation de son intention artistique.
Mais surtout il nous dit combien l’obstination, la persévérance restent nécessaires pour parvenir au terme d’une démarche sans dévier de la trajectoire.
Et quel résultat !
Comme tu as raison @maurice ! Il est difficile de ne pas se laisser décourager et de se dire, face à une difficulté rencontrée « bon tant pis, ça ira bien comme ça » …
Dans mon « reportage », il manque quand même toutes ces phases intermédiaires et surtout les photos des nombreuses pré-maquettes que j’ai du réaliser. Car ce que j’ai appris entres autres, c’est qu’à partir d’un certain moment il faut aussi travailler avec les matériaux qui serviront pour le projet et pas seulement avec des matériaux « lambda ». Par exemple, comme je le dis à @cecile , le papier est une matière vivante et aucun (en fonction de sa composition, de son grammage, de son sens) ne réagit de la même manière en fonction de la pliure ou de la colle utilisée.
Merci, merci, merci à toi !!!
Une oeuvre d’art ! Toutes mes félicitations pour ta patience, ta belle projection des choses. Le résultat est enviable. Continue à t’exprimer par ce talent que tu as de réjouir nos yeux et, par ce bel objet, demain peut-être nos mains. La Chine et ses cohortes de Chinoises et de Chinois ont bien de la chance de te voir prochainement caresser de tes yeux leur formidable (littéral) pays. Amitiés. Jonas
Je suis sans voix devant tant de patience et de savoir-faire! Un ouvrage qui fait du sens!
Un projet que tu as su mener à bien de très belle manière et que je te remercie de partager si bien!
woow, quel travail, c’est très beau !
C’est un très bel objet Laurence. Je rejoins complètement Jonas lorsqu’il dit que le résultat est enviable … quelle satisfaction d’aboutir un tel projet, tout cela est tellement créatif !
Magnifique! Vraiment magnifique! Bravo Laurence! Et merci de partager toutes les étapes jusqu’à la fin!
Félicitations pour ce superbe rendu. Sympa aussi de partager les tâtonnements; les essais, la réalisation et les astuces. Un livre très précieux…
bonjour @jonas-d , @gine , @marie , @chri et @pastelle ! Comme vos mots et vos encouragements me touchent ! Qui plus est en ce moment où je ne m’occupe quasiment plus que des tâches ingrates de ce déménagement en vue. Je saurais m’en souvenir, c’est absolument certain !
Merci encore de tout coeur !
[…] Laurence dans Amour Perdu, le vrai ! […]
un travail très délicat et un livre qui l’est tout autant! félicitations Laurence, c’est très joli … les photos sont très belles, le foulard imprimé, déroulé me séduit complètement … ta sensibilité me touche énormément 😉
Bonjour @carla ! Vraiment c’est moi qui suis touchée par tes mots !!! Merci à toi, très sincèrement 🙂
Bonjour Laurence,
J’ai 3 passions dans la vie (en plus de la femme que j’aime !) :
la photo, l’artisanat d’art et l’écriture.
Je crois que chez moi la 1ère compense mon incompétence dans la seconde… Quant à la dernière c’est une sorte de besoin, presque de pulsion que je n’ai jamais su maîtriser.
Votre travail semble réunir tout ce que j’aime donc et qu’un mot pourrait résumer : Élégance.
Ce que j’admire ici, c’est plusieurs choses :
1- Les photos elles-mêmes. Elles sont d’une sobriété et d’une légèreté qui n’imposent rien et qui laissent chacun voyager comme il l’entend dans l’univers que vous avez créé (malgré le titre qui dit votre propre chemin).
Cela me fait penser à cette phrase (que j’aurais aimé inventer, comme on invente un trésor) : « Un livre a 2 auteurs, celui qui l’a écrit et celui qui le lit ». Cela se retrouve dans l’usage important que vous faites des symboles, livrés sans lexique !
2- La conception du livre lui-même qui montre à quel point tout ce que vous racontez est lié et forme un tout indissociable.
3- Les explications au fil de l’eau de votre réalisation extra-ordinaire, empruntes de pédagogie, laquelle dit le goût du partage plus le souhait de montrer vos propres réussites. Du reste, n’en avez-vous pas fait votre métier ?
Mon souhait est que votre prochain travail nous montre comment votre sensibilité à fleur de pixels pourrait exprimer la joie la plus simple et la plus profonde. Celle de la beauté du quotidien et des relations humaines.
Avec toute mon admiration pour la femme et l’artiste que vous êtes.
Bonjour @chorus ,
Comment ne pas rougir sous de telles éloges ? Vraiment, je ne sais comment vous remercier !
A vous lire, nous avons au moins un point en commun : je dis bien souvent que je suis devenue photographe parce que je ne sais pas dessiner … mais cela n’empêche pas d’avoir de l’imagination 😉
Le terme que vous utilisez pour décrire ce livre d’artiste, « Élégance » résonne particulièrement en moi car en effet c’est une attitude que je trouve des plus nobles, extraordinairement difficile à obtenir tant l’équilibre qu’elle demande est subtil. Aussi ce compliment me touche-t-il avec beaucoup de justesse !
Merci infiniment de vos mots généreux qui m’encouragent tellement !