Vous voyez Marseille ? Vous voyez Stockholm ? Et Vladivostok ? Et bien il faut monter encore plus haut pour trouver Harbin, la dernière grosse ville chinoise avant la Russie.

On s’est dits que pour les fêtes de fin d’année, ça serait pas mal de se rapprocher du pays du Père Noël, si ce n’est géographiquement, au moins dans le « feeling » de la neige, de la glace, des rennes et tutti quanti. Mais quelle idée nous a prise d’aller nous jeter dans la mâchoire du froid ! Certes je suis amatrice de sensations fortes, les extrêmes ne me font pas peur, mais là, je crois qu’il faut être né dans ces contrées pour supporter ces températures 😉

Présentation de la ville d’Harbin

Comme je suis assez fanatique des cartes car c’est seulement grâce à elles que j’arrive à bien me repérer (je honnis le GPS même si je le trouve très pratique – oui oui, je sais c’est très contradictoire !), laissez-moi vous montrer où a eu lieu la scène de ce billet 🙂

Située à 2200 km au nord de Nanjing, Harbin est la capitale de la province du Heilongjiang. Si vous avez encore en tête vos cours d’histoire, cette région a été appelée Mandchourie pendant un temps, et les Japonais, lorsqu’ils envahirent une partie de la Chine créèrent le Mandchoukuo où ils mirent à sa tête le fameux dernier empereur Puyi (qui avait été auparavant déchu en 1912).

* L’oblast autonome juif a été fondé à l’initiative de Staline en 1934, avec le yiddish comme langue officielle. Il a conservé le statut de terre d’accueil pour les Juifs de Russie. C’est l’un des deux territoires juifs officiels dans le monde, l’autre étant Israël.

Son histoire

Il est rare que je relate l’histoire d’une ville mais celle-ci est singulière. Et puis c’est intéressant de savoir pourquoi on surnomme Harbin « La Petite Moscou de l’Est ».

Il faut faire un saut 150 ans en arrière. La région n’était alors composée que de villages. Depuis, ils ont laissé place à la mégalopole de Harbin, où 10 millions de citoyens chinois résident dans un décor architectural rappelant la grandeur impériale russe. Étonnant, non ? Voici pourquoi.

En fait, ce sont les Russes qui ont fondé cette ville en 1898 avec la ligne de chemin de fer qui reliait le Baïkal à Vladivostok. Point névralgique sur le tracé, Harbin est ainsi rapidement devenue la métropole la plus animée du Nord-Est chinois, et en 1917 elle comptait plus de 100 000 habitants, parmi lesquels se trouvaient quelque 40 000 Russes dont au moins 20 000 juifs. En effet, avec la « Loi de Mai » et la perspective de déportations, de quotas éducatifs, de dépossessions et même de pogroms, bon nombre de juifs se sont exilés vers l’Est avant la création l’oblast autonome juif *. De l’héritage juif de la ville ne subsistent aujourd’hui que deux synagogues ainsi qu’un cimetière.

Bien que la majeure partie des partisans du tsarisme ait fui vers Paris, Berlin et Prague, le rôle de Harbin dans l’accueil de ceux ayant été persécutés par les bolcheviks est souvent négligé par les historiens. Et c’est surtout à partir de 1917 qu’Harbin a vu arriver massivement des pro-empire russes.

Berceau du parti fasciste russe

Dans les années 1930, de nombreux membres de la communauté russe de Harbin ont embrassé l’idéologie fasciste, principalement pour tenter de former un front asiatique antibolchévique avec l’empereur japonais Hirohito.

En exil à Harbin, c’est Konstantin Rodzaïevski qui a fondé le Parti fasciste russe qui a compté jusqu’à 20 000 membres ! Ravi de conclure une alliance avec le Japon impérial, Rodzaïevski a alors appelé à supprimer les Juifs, à rétablir l’influence de l’Église orthodoxe et à bâtir un système économique corporatiste … aux côtés des Italiens.

En conséquence de la montée en puissance de ce parti, ainsi que du manque de protection de la part du gouvernement japonais suite à son annexion de la Mandchourie en 1931, la population juive de la ville a chuté de 13 000 cette année-là à 5 000 en 1935.

L’«Auschwitz japonais»

En 1932, l’armée japonaise a créé à Harbin « l’Unité 731« , officiellement « unité de prévention épidémique et de purification de l’eau ». Elle a en réalité été le théâtre de certains des plus horribles crimes de guerre jamais commis sur des prisonniers militaires et civils chinois.

Elle effectuait des expérimentations sur des humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre 300 000 et 480 000 victimes. Depuis, l’Unité 731 est reconnue responsable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il aura fallu attendre 2002 pour que l’état japonais reconnaisse son existence !

Staline éradique le reste de la population russe d’Harbin

Suite à la vente au Japon par l’URSS du Chemin de fer de l’Est chinois en 1935, et en raison de la présence de l’Unité 731 (dont 30% des victimes étaient Russes), la majorité de la population Russe de Harbin a quitté la ville.

Ceux ayant choisi la citoyenneté soviétique et qui avaient vu leur propriété être confisquée par les Japonais ont fait leur retour en URSS. Ironiquement, durant les  Grandes Purges de 1936-1938, plus de 48 000 d’entre eux ont été arrêtés, accusés d’être des espions pour le compte des Japonais. Lorsque en 1945 l’armée soviétique entre dans Harbin, de nombreux Russes restés connurent un destin similaire : ceux soupçonnés d’avoir eu un quelconque lien avec l’Armée blanche, avec le Japon ou avec le Parti fasciste ont été immédiatement rassemblés et envoyés au Goulag.

La plupart des Russes de Harbin ont ainsi regagné l’Union soviétique et lors du recensement chinois de 1964, la ville n’en comptait plus que 450. Les deux derniers Russes natifs de Harbin sont décédés dans les années 80.

Le Covid

De cette Unité 731 il reste un musée. Malheureusement, nous étions à Harbin au moment du pic des contaminations de Covid, et bien que nous n’avions plus aucunes restrictions de quoi que soit, tout était fermé pour cause de manque de personnel ! Et oui, en Chine rien ne se fait à moitié et tout le monde, je dis bien tout le monde, est tombé malade en l’espace d’1 mois (et tout le monde, je répète tout le monde, a par conséquent guéri en même temps !) Ce qui fait que nous avons vécu un drôle de séjour et surtout, nous avons été privés de nombreuses visites. Mais je vous montre ici quelques clichés de l’esprit russe qui subsiste à travers l’architecture de cette ville et que les citoyens font tout pour conserver 🙂

Le froid toujours plus froid

Harbin figure dans le top 5 des villes les plus froides de la planète. En décembre lorsque j’y étais, le thermomètre n’est jamais monté au dessus de -10 degrés au soleil et au meilleur de la journée, et -20, -25 et même -28 était chose courante le reste du temps ! Le côté plutôt sympa c’est qu’ici l’hiver est la saison sèche, pas une goutte de pluie (ou de neige) n’y tombe ou à peine, et on bénéficie d’un ciel absolument bleu. Mais il ne faut pas compter sur le soleil pour nous réchauffer, on a essayé plein de fois et ça ne marche pas 😉

Bateau bloqué par les glaces du fleuve Songhua

Mon matériel photo à l’épreuve du froid

Dans ces conditions, je vous assure que prendre des photos s’est révélé beaucoup plus difficile que je ne le pensais ! J’avais bien lu les conseils avant de partir et je vous indique ici ce que j’avais car ça pourra peut-être vous servir si un jour vous allez dans ce type de climat !

  • Des couches en oignon pour le haut (brassière, t-shirt technique épais, pull épais technique, grosse gabardine)
  • Chaussette fines, collants moumoute (avec de la fourrure synthétique à l’intérieur), pantalon épais – j’aurais dû mettre carrément un pantalon de ski car j’ai quand même eu très froid aux jambes) et grosses chaussures de marche rembourrées pour l’hiver,
  • Un tour du cou en fourrure de lapin. Je vous le recommande sincèrement ! En effet, la fourrure empêche vraiment l’air glacial de passer dans le cou et la nuque, c’est extrêmement léger et pas encombrant du tout comme peut l’être une écharpe.
  • 2 paires de gants. L’une très fine que j’ai mis sous des gants de ski (surtout pas de gants en laine qui ne font pas bon ménage du tout avec la neige). Mes gants de ski étaient pour photographes, donc avec les bouts des index et des pouces amovibles de manière à pouvoir avoir les contrôles de l’appareil sans enlever mes gants.
  • 1 chapeau type chapka en fourrure. Certes, super joli chapeau et très chaud car je n’ai jamais eu froid à la tête, mais là j’ai commis une erreur car les poils étaient trop longs ou bien c’est le chapeau qui tombait trop bas sur mon front. Résultat, à chaque fois les poils restaient collés à l’appareil à cause du froid. En effet, en respirant je faisais de l’humidité, donc du givre, et mes appareils étant métalliques et le haut du chapeau humide, ça collait immédiatement !

Du côté des appareils, j’avais mes éternels Leica Q et le Fuji GFX50R, c’est à dire un plein format avec un 28 mm et un moyen format avec un équivalent 50mm. Et c’est tout et c’est déjà beaucoup 😉 J’avais emmené pas mal de batteries car je savais qu’avec ce froid ces dernières tiennent beaucoup moins longtemps que d’habitude. Mais j’ai été étonnamment surprise de leur endurance malgré tout !

Tout comme j’ai trouvé que ces 2 appareils ont franchement bien tenu le coup malgré le risque du givre. Et ils en ont pris, je vous le jure 😉 Comme je le disais plus haut, avec la respiration ça produit pas mal de vapeur qui se transforme immédiatement en glace. Et ces 2 boîtiers sont en métal, je vous laisse donc imaginer à quel point ils étaient froids ! Pour vous dire, lorsque je m’approchais du viseur, ce n’était pas de la buée qui obstruait la vue, mais de la glace. Et avec ces températures, elle ne fondait pas ! Il m’est même arrivé d’avoir mes cils collés à l’appareil ! J’aime autant vous dire que la plupart de mes images ont été faites au petit bonheur la chance 😉

Une ville de glace

Alors vous imaginez bien qu’avec de telles températures, la région devient une sorte de congélateur géant ! Et je ne fais pas si bien dire ! En effet, on voit aux fenêtre bon nombre de sacs plastique remplis de denrées, si vous mangez une glace (étonnamment c’est la grande tradition ici !) vous avez touuuuuut votre temps vu qu’elle ne fondra jamais et certains magasins se servent du trottoir pour présenter leurs produits congelés 🙂

Ce qui est étonnant c’est la manière qu’ont les gens de vivre avec cette glace. Je dis bien vivre avec car je n’ai pas eu l’impression qu’ils luttaient contre elle. Par exemple, les routes ne sont pas déneigées, tout au plus elles sont nettoyées en surface par des armées de balayeurs. Les voitures n’ont pas de pneus neige et ça danse j’aime autant vous le dire. D’ailleurs je n’ai jamais été aussi prudente pour traverser une rue parce qu’on n’a pas le droit de surprendre un automobiliste sous peine de … je ne vous fais pas de dessin 😉 Et puis il faut le temps de traverser car ce qui glisse pour les voitures, ça glisse aussi pour les piétons 😉

En plus de ça, chaque hiver des centaines d’ouvriers construisent des sculptures de glace dans toute la ville. Quand on y était, encore une fois à cause du Covid, ils avaient pris beaucoup de retard et donc les « survivants » s’affairaient un peu partout. C’est que Harbin, comme chaque année se prépare à accueillir des milliers de touristes pour son festival de la glace. Mais j’y reviendrai un peu plus tard.

La rivière Songhua, un immense terrain de jeux de glisse

Longue de près de 2000km, la rivière Songhua gèle en profondeur plusieurs mois de l’année. C’est elle qui fournit les énormes blocs de glace pour la construction des édifices du festival, les statues et les lanternes. Mais le temps d’un hiver, elle et ses affluents se transforment aussi en fête foraine de glisse.

Pour délimiter les emplacements, là aussi des centaines d’ouvriers oeuvrent à la construction d’enclos. Ils sont réalisés en neige grâce à des caissons, mais étant donné que, paradoxalement, c’est une région relativement peu enneigée du fait de la saison sèche hivernale, les canons à neige tournent à plein régime.

Le festival de glace

Harbin est très connue pour son festival de glace. La tradition dit que durant la période Qing (de 1644 à 1912 – oui je sais c’est très imprécis mais là aussi on est en Chine et pour les chinois ça a du sens 😉 ), les paysans réalisaient des lanternes pour s’éclairer durant les mois d’hiver. En 1963, la coutume fut érigée en festival national, puis fut interrompue durant la Révolution Culturelle pour être à nouveau mise sur le devant de la scène en 1983. Depuis, le festival n’a cessé de prendre de l’essor et aujourd’hui c’est un des plus gros festivals de glace au monde avec 18 millions de visiteurs (oui, je ne me suis pas trompée, nous sommes en Chine 😉 ) ! En temps normal, c’est à dire en dehors des années Covid, des artistes du monde entier viennent ici pour ériger ces sculptures provisoires. Alors évidemment, on ne pouvait manquer d’y aller même si je soupçonnais un côté bling-bling et Disneyland, ce en quoi j’avais raison 😉 😉

En prévision, je pensais y aller en début d’après midi pour profiter du jour et de la transparence de la glace puis d’attendre le soir (qui arrive très tôt, à 16:30) pour l’arc en ciel super flashy des « buildings ».

Dans l’enceinte de cet immense parc on peut découvrir des constructions de glace assez impressionnantes par leur taille. Mais j’avoue qu’une fois la surprise passée je n’ai pas été si éblouie que ça car au fond il ne s’agit que de l’empilement de blocs de glace assez grossiers. Alors certes, j’imagine que pour hisser ces blocs qui doivent peser des tonnes ça ne doit pas être de la tarte, mais pour des maçons ça représente le ba-ba du métier il me semble.

En fait, je m’attendais à voir de vraies sculptures mais à part des chevaux dans un coin, que nenni. J’ai appris peu après qu’elles seraient réalisées un peu plus tard et qu’une bonne partie était en préparation dans un parc. On est allés voir et il n’était pas accessible au public 🙁

Bref, j’ai erré dans le parc « Iceland » (et surtout dans les cafés chauffés), un peu l’âme photographique en peine, dans l’attente de la nuit. Quand tout à coup, au moment du coucher du soleil tout a changé !

La lumière s’est faite douce, très douce et les éclairages incrustés dans la glace s’harmonisaient en jolies nuances. Problème, je savais que je ne disposais que d’1/4 heure, 20 mn tout au plus. Je me suis donc mise à courir partout pour essayer de trouver des points de vue intéressants. Sauf que quand on ne connait pas bien un endroit, pas fastoche 😉 Et puis une fois le soleil couché, le froid devient une vraie torture, mes mains et mes viseurs étaient définitivement gelés. Bref, c’était fini foutu 😉

Pour construire tous ces bâtiments il faut des milliers de mètres cubes de glace (j’ai lu le chiffre de 100 000 m3 mais j’avoue que ça ne me dit rien 🙂 La glace est prélevée dans la rivière non loin de Harbin. J’aurais adoré aller voir comment ils s’y prennent mais c’était trop compliqué (encore cette histoire de Covid !). À partir de mi-mars, les températures recommencent à devenir positives, du moins le jour. Le festival ferme ses portes et laisse fondre le tout. Il parait que c’est assez impressionnant car on entend les blocs qui craquent, les câbles électriques ressortent et pendent tels de lambeaux, les structures métalliques des plus grosses constructions sont à nu et on découvre toute l’ingéniosité des « maçons ». Bref, un reportage est tentant 😉

Les sculptures de neige

J’avoue que j’ai été beaucoup plus impressionnée par les sculptures gigantesques de neige. C’est que Harbin est aussi connue pour elles et aller les voir est un incontournable. La plupart sont situées dans un parc sur une île de la rivière. Là aussi, ce sont des centaines de milliers de mètres cubes de neige artificielle qui sont puisées dans l’eau de la rivière qui sont nécessaires. À côté d’elles, les bonhommes de neige de mon enfance font bien pâle figure !

Malheureusement nous n’avons pas pu rester aussi longtemps qu’on voulait. Encore une fois le froid était tellement intense qu’on gelait littéralement sur place. Mais après deux heures de déambulations, où malgré tout on n’a pas pu voir toutes les sculptures tant le parc est grand, nous avons capitulé. Je peux vous l’assurer, la chaleur du métro de Harbin est divine !

Chaque année, rien que pour la construction du parc de glace et celui des statues de neige, ce sont 10 000 personnes qui sont employées entre l’extraction de la glace, son halage, l’assemblage et la taille. Ce chiffre s’explique par le fait que, étonnement, le travail est assez peu mécanisé. Mais dans un pays aux 1 milliards 400 millions d’individus, ce n’est pas très difficile de trouver de la main d’oeuvre 😉

Par ailleurs, combien de personnes trouvent un emploi saisonnier pour les autres attractions comme celles des « manèges » décrits un peu plus haut ? Officiels et officieux d’ailleurs. J’ai bien remarqué ces gens qui se mettent un peu à l’écart, en dehors des murets de neige qui délimitent les concessions, et qui proposent eux aussi leurs lots d’activité 😉

Quoi qu’il en soit, l’expérience de Harbin a été vraiment positive ! Je n’ai qu’un seul regret, c’est que bon nombre de musées aient été fermés à cause de ce fichu Covid, dont l’Unité 731 et le Manoir Volga, un ensemble de 30 maisons conservées dans le plus pur style Russe. Ce que j’en retiens avant tout ? Le froid glacial et cet air de Russie auquel je ne m’attendais pas aussi flagrant !

Voilà, j’espère que je vous aurais fait voyager un peu dans ce blanc pays et que vous aurez pris du plaisir à la découverte de cette ville 🙂 Comme toujours, si vous avez des questions – et si je peux y répondre je le ferai avec plaisir !- n’hésitez pas à les poser dans les commentaires !

NEWSLETTER
Je souhaite recevoir une notification mail lors de la parution d'un article et je sais que peux me désabonner à tout moment.

8 pensées sur “Harbin, la ville du froid très glacial

  1. Bravo ! Vraiment impressionnant. Je crains tellement le froid que je n’ai même pas été faire un tour dans le nord de l’Europe… Dommage, car c’est très beau.

  2. Superbe!
    Les sculptures de neige m’ont rappelé celle d’Abashiri en Hokkaido…

  3. Génial, j’adore quand tu nous balades aux confins du monde. Et bravo d’avoir affronté de telles températures, toi qui n’aime pas vraiment le froid ! Encore un immense pan d’histoire qu’ici en Occident on ignore totalement, c’est fou. Quoi qu’il en soit , j’ai appris plein de trucs et me suis régalées de tes photos une fois de plus. Baci Laurence

  4. beau reportage très interessant, mais j’ai froid rien qu’en regardant tout ce blanc et ces statues et c’est par ailleurs magnifique

  5. Bonjour Laurence,
    Super ce reportage avec un peu d’histoire au passage. Les deux boitiers ont bien résisté. Beaucoup de travail et de courage pour faire ces scultures.
    Magnifique avec les éclairages de nuit.

  6. Au fait j’ai oublié, c’est l’année du lapin, bravo le cliché de la famille Lapin avec le gfx50R.
    MARC

  7. Superbe reportage, tant pour l’écrit que les photographies, je frissonne rien qu’à l’idée de me retrouver dehors là-bas. Quel courage d’avoir été affronter ces lieux splendides et un peu hostiles quand même, bravo !

  8. […] Suivi cet article sur le site de Laurence Chellali S’abonner Connexion Notification pour nouveaux commentaires de suivi nouvelles réponses à mes commentaires […]

Répondre à Coste Bernard Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.