Bon, d'accord, j'exagère un peu, et dans tous les cas de figure, ça serait une schizophrénie dite "légère" … Mais voilà, j'ai été prise d'une envie irrépressible de prendre la même fleur (une très jolie anémone) avec 2 appareils photo différents, pour avoir 2 rendus différents, 2 ambiances très distinctes, 2 démarches photographiques presque opposées …

Première photo prise avec mon appareil numérique et très (très très très !) travaillée, surtout sur la texture et les teintes. Résultat : ambiance sombre comme je les aime …

 

Attention : les écrans pas très lumineux risquent de ne pas apprécier !

 

Seconde photo, prise au polaroÏd. Zéro retouche. Résultat : une ambiance claire comme je les aime …

 

Un grand regret : impossible de partager à l'écran le rendu de "porcelaine" du cliché original. Donc, beaucoup moins jolie ici qu'en vrai !

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10 pensées sur “JE DOIS ETRE SCHIZOPHRENE

  1. Les 2 ont leur charme. Mon coeur balance vers la 2ème et son côté fantomatique!

  2. je les aime toutes … problème n’est ce pas ! le côté sombre sang, comme un baiser !, si, si est fort ! en opposition bien sûr avec la peau porcelaine de l’autre …
    vous avez raison d’expérimenter ! le résultat est toujours à la hauteur !

  3. Cara Laurence,
    tu non sei solo una fotografa, sei un’artista. bacio mg

  4. @ Marc et Véronique : Merci à vous pour vos impressions !

    @ Mariagrazia : grazie a te ! Ma sai, penso che tutti i fotografi sono anche artisti !!

  5. Raaaaaaaaaah j’adore quand tu fais des trucs comme ça. En fait ça a un coté hyper féminin sans tomber dans l’hystérie du kitch.
    Ouais j’ai mal dormi alors déchiffre ce que je veux dire par là toute seule!

  6. J’adore les deux rendus ! On imagine la porcelaine ceci dit 🙂

  7. J’aurais dû dire « un kitch hystérique ».
    Je reviens voir tes photos et ça marche toujours de plus je vois que je ne suis pas la seule.

  8. @ Gwenn : Trouver les limites n’est pas si facile, effectivement ! Et c’est vrai que j’ai une tendance naturelle à aller vers les extrêmes. Ceci dit, je suis convaincue, et je m’y efforce, qu’il faut rester dans les sphères « acceptables » ou disons compréhensibles et accessibles afin de ne pas s’isoler. Je suis vraiment ravie que ça fonctionne toujours après une seconde visite ! Ca, c’est un sacré test !!!! Une fois la surprise passée, que reste-t-il ? Si c’est toujours du plaisir, c’est que l’objectif est atteint !

    @ Anne : La difficulté quand on scanne une photo, c’est qu’on voit du coup tous les petits défauts de l’image (je pense notamment à ces espèces de tâches blanches), qui sur l’image originale sont invisibles à l’oeil nu ou tout du moins noyés dans la « matière » du papier. Tu fais donc preuve d’une belle imagination si tu arrives à « ressentir » ce rendu porcelaine !

  9. Dans mon groupe de travail sur la conscience à l’Académie j’ai beaucoup entendu parler par nos experts invités de schizophrénie. ça se manifeste par des pertes de mémoire et on entend des voix intérieures très clairement ou on voit des images qui n’existent pas. Alors on prête des intentions aux auteurs supposés de ces manifestations. En fait c’est l’hippocampe et un certain gyrus dans le cerveau qui déconnent. Les voix et les visions ne sont pas des inventions mais des créations involontaires du cerveau même du schizophrène. Comme il est « ailleurs » il transfère l’auteur dans son environnement. Il croit par exemple que son voisin ou son père ou sa mère veulent l’assassiner…Un médecin fameux soignait un schizophrène qui croyait que les passants dans la rue voulaient l’agresser. Après traitement le médecin était content de lui parce que le malade lui disait: ça y est, c’est fini, je ne me sens plus agressé par les passants. Mais il a rajouté à la fin de l’entretien avec le médecin » je sais que les passants ne me veulent pas de mal; c’est cette chaise sur laquelle vous êtes assis qui m’en veut et qui me fait peur… ». Histoire vraie racontée par ce médecin dans notre groupe de travail ( qui montre que c’est difficile à soigner)
    Donc, pour le moment je ne distingue pas de signe de schizophrénie à travers ces photos… Ce qui est intéressant par contre c’est la différence d’impression qu’on a en les regardant. Les deux fleurs qui n’en sont qu’une apparaissent vraiment différentes et évoquent ds choses différentes.

    1. Bonjour Philippe ! Je savais bien que ce terme « schizophrène » qu’on a tendance à utiliser à tord et à travers ne correspondait pas vraiment à la réalité « médicale » … Ce que je voulais dire, c’est que de temps en temps, je peux avoir tendance a être en même temps une chose et son contraire – enfin, pas son contraire, mais très différente … Par dessus tout, en ce qui concerne ces deux photos du même sujet, c’est que lorsque j’ai fait la prise de vue avec mon appareil numérique, j’avais précisément en tête ce traitement très sombre ce qui impliquait forcément que j’intervienne fortement sur l’image en post production. A l’inverse, en prenant le polaroïd, je savais pertinemment que je toucherai à rien en post production. Ceci veut dire que les 2 démarches photographiques étaient très différentes et pourtant effectuées au même moment !

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