Attention, je ne parle pas des livres d’art, de ceux qui exposent des oeuvres d’art dans leurs pages mais bien des livres d’artiste, ce qui n’est pas la même chose …
Jusqu’à il y a un peu plus de 2 ans, je n’en avais jamais entendu parler vraiment. J’avais bien vu des livres que je qualifiais de « très originaux » mais je ne savais pas qu’on les appelais « livres d’artistes ».
Et puis j’ai fait la connaissance d’Amandine Nabarra Piomelli , une française qui vit entre l’Italie et la Californie, photographe et … créatrice de livres d’artistes. C’est elle qui m’a fait découvrir cet univers et qui à force, à force, m’a donné envie d’aller l’explorer par mes propres moyens ; d’autant que, faisceaux de circonstances, hasard, appelons-les comme on veut, j’ai rencontré plus récemment Christine Giard, relieur d’art (donc de livres d’artistes !!) et vivant elle à New-York. Le monde est un grand village 😉
Alors voilà, le sujet de cet article, c’est de faire découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas l’univers du livre d’artiste et … mon premier prototype …
Pour vous faire comprendre la principale différence entre un livre d’art et un livre d’artiste, j’aurais envie de vous dire que ce dernier est plutôt un livre-objet où l’expérience de la manipulation de celui qui le consulte compte presque autant que le contenu. Sa conception, la forme qu’il prend doit servir et accompagner le contenu.
C’est une démarche vraiment intéressante notamment pour nous photographes, car elle donne en quelque sorte une 3ème, voire une 4ème dimension à une série photographique, comme si cette dernière prenait corps dans un objet physique.
Pour vous faire une idée de l’extraordinaire diversité de ces livres, je vous invite à faire une petite recherche google images en tapant « artist’s book ». Les résultats en anglais sont bien plus représentatifs que ceux en français car dans notre langue il y a une sérieuse confusion entre livre d’art et livre d’artiste. Je crois d’ailleurs que c’est assez révélateur du fait que cette forme d’art est plus développée dans les pays anglo-saxons que dans nos contrées. Vous pouvez aussi visiter le site de mon amie Amandine dans sa section dédiée.
Vous vous rendrez compte que parfois on a même du mal à voir qu’il s’agit d’un livre tant le mode de pliage, la reliure et les matériaux utilisés sont étonnants ! Et pourtant, ils sont classés dans la catégorie livres car ce sont des objets qui au final se lisent comme un livre, même si certains, selon moi, seraient presque à classer dans la sculpture.
Venons en à mon prototype, histoire de vous donner un exemple concret de la démarche.
Attention, je tiens à préciser qu’il s’agit de mon tout premier livre et qu’il s’agit donc d’un livre de débutante !! C’est pourquoi, je ne me suis pas embarquée à priori dans un système de pliage trop compliqué ni très original, et le mode de lecture reste classique. Mais cela me permet de me faire concrètement une idée de la démarche et d’un certain nombre de réflexions qu’on doit se faire lorsqu’on envisage un tel projet.
Allez savoir pourquoi, il m’a semblé évident que ce premier premier livre serait celui de ma série « Amour Perdu » dont je vous ai déjà montré différentes variantes. Pour lui, j’ai enfin fixé de manière définitive et cohérente les images que vous pouvez consulter ici : http://www.laurencechellali.net/fr/amour-perdu . Vous y découvrirez également plus en détail ma démarche « artistique » pour réaliser cette série.
Il s’agit donc d’une histoire romantique (totalement fictive, comme quoi nous photographes pouvons aussi nous transformer en romanciers !) et j’avais envie qu’elle prenne la forme d’un journal intime.
Il fallait donc en premier lieu que ce livre ne soit pas trop grand en dimensions et il m’a semblé que 16 cm x 16 cm était la bonne taille.
Je voulais que l’histoire se déroule sans ruptures, que le regard glisse plutôt qu’il fasse des sauts. C’est pourquoi j’ai choisi plutôt de plier les pages et même si on doit les tourner pour découvrir la séquence, je pense que cela se fait plus en douceur du fait du pliage en accordéon que si les pages étaient coupées.
J’avais également envie de réaliser un objet extrêmement féminin, qui pourrait presque trouver sa place dans le tiroir de nos dessous intimes. Il s’agit après-tout d’une histoire d’amour qui ne regarde que l’héroïne et il me semble cohérent qu’elle veuille le cacher aux regards des autres. Quel autre meilleur endroit ? J’ai donc imaginé la couverture en dentelle et le livre devait se fermer avec un ruban de satin. de la même manière, il devait être maintenu ouvert en forme de « fleur » grâce à ce ruban.
Le foulard de soie que l’on retrouve dans une image a un rôle symbolique fort dans l’histoire, car il peut à la fois représenter cet amour qui s’en est allé comme un souffle, mais aussi, pourquoi pas, l’hymen perdu. J’ai donc décidé pour finir que le livre serait conservé enveloppé dans une étole de très fine soie : ainsi, elle est à la fois présente dans l’image mais aussi physiquement, comme un objet-souvenir que l’on conserve précieusement. (Il s’agit réellement du même foulard car j’ai réalisé un dernière photo pour cette série avec lui).
Enfin, j’ai également imprimé les images sur un papier très doux au toucher
Je pense qu’au point où nous en sommes, il faut que je vous montre des photos. Je vous dirais ensuite pourquoi c’est encore un prototype et pourquoi je vais apporter des changements.
Amandine et Christine m’avaient prévenue : ce genre de livre ne peut pas être réussi du premier coup car il y a trop d’éléments qui ne peuvent être vus qu’en situation concrète ! Et je leur donne 100% raison. Bien entendu, on réfléchit beaucoup en amont, j’ai fait diverses maquettes avec des bouts de papier scotchés et agrafés, je les ai manipulés, j’ai étudié la manière dont je voulais que le livre se consulte, je suis parvenue à un petit effet agréable à l’ouverture et à une manière confortable de faire découvrir à la fois le texte et les images. J’ai choisi avec soin la dentelle en tenant compte du fait qu’il faudrait qu’elle soit collée et il ne fallait donc pas qu’elle soit trop transparente. J’avais une idée précise du type d’étole de soie que je voulais et j’ai donc acheté mon morceau de tissu en connaissance de cause, etc, etc, etc …
Sauf que maintenant que je l’ai en main, en vrai et fini, je me rend compte que j’ai une série de petits problèmes tant esthétiques qu’ergonomiques qui sont impérativement à revoir. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, mais par exemple je trouve que la dentelle sur toute la surface de la couverture fait un peu « too much », qu’elle enlève en quelque sorte de la dynamique au livre et qu’elle le rend un peu « mou ». Je veux un objet féminin certes, mais pas « cucul-la-praline ». La fermeture par un noeud aussi est de trop. La manière d’ouvrir le livre me semble un peu trop « basique » et j’aimerais d’avantage surprendre. Il faut également que je revoie le système de collage car il provoque un défaut à un moment lors de la consultation des images, …
Bref, vous l’aurez compris, avant que je vous présente un « livre d’artiste » fini, il va encore falloir que je travaille dessus ! J’ai hésité à vous le présenter sous cette forme inachevée, ou disons imparfaite car normalement, « ça ne se fait pas ». Mais je me suis dit que nous sommes avant tout dans un blog « d’expérimentations photographiques » et qu’il n’y avait pas de raisons que je ne vous fasse pas part de ces expérimentions-là !
Et puis j’ai toujours cette manie de partager mes propres découvertes et je me suis dit que cet univers du livre d’artiste ne vous laisserait pas indifférents.
Décidément, cette histoire d’Amour Perdu en aura vu de toutes les couleurs entre mes tentatives de construction de la série et celles du livre, car que puis-je vous dire d’autre maintenant si ce n’est : la suite au prochain épisode 😉
Bonjour Laurence ! Je ne connaissais pas ces livres d’artistes et je trouve l’idée très sympa, mais cela demande des compétences manuelles qui dépassent le cadre de la photographie ^^
En tout cas je comprend tout à fait l’idée d’avoir un livre dans la continuité de la série de photo illustrée, et ton exemple est très parlant.
Il y a cependant une interrogation qui demeure, quel est le but ultime ? Est ce un livre qui t’est destiné ? Tu le gardes secrètement pour toi où tu souhaites le montrer au plus grand nombre ?
Si par exemple tu exposes ta série « Amour perdu », est ce que le livre sera présent et consultable lors de l’exposition ?
Bonjour Thomas,
Effectivement, comme tu le dis, ça demande des compétences manuelles et souvent d’experts ! C’est d’ailleurs pour cela que des personnes comme Christine Giard que je cite dans l’article sont là. Ici, en Italie, nous avons la chance d’avoir beaucoup d’artisans. Par exemple, pour ce livre, ce n’est pas moi qui ai fait ni le pliage, ni la couverture ni la boîte, mais cet aspect fait aussi partie d’un processus vraiment intéressant : avec eux on discute de ce qui est possible ou non, ils nous apportent aussi leur savoir-faire, ils mettent le doigt sur ce qui doit se faire ou non, etc … La personne qui m’a fait la couverture par exemple n’était pas satisfaite de son travail, non pas qu’elle l’ai bâclé, mais elle aussi m’a dit qu’elle avait besoin de faire des tests avec cette dentelle, que « ce n’était pas venu » comme elle le souhaitait. Pour le pliage, nous avons longuement étudié le meilleur sens, l’épaisseur du rabat, etc … Ce travail de collaboration est réellement intéressant et je crois qu’il apporte un vrai plus à l’objet final, il le rend encore plus unique car il est la somme de différentes interventions dans lesquelles tout le monde s’est impliqué.
Alors, le but ultime … bien entendu, c’est de le montrer au plus grand nombre et comme tu l’as très bien deviné, s’il y a une expo, le livre sera présent, consultable et vendable au même titre que les photos.
Un livre d’artiste, comme n’importe quelle oeuvre d’art est produit à un nombre limité d’exemplaires. Je ne peut pas te donner de fourchette car je crois que ça dépend du type de livre. Pour ma part, j’ai décidé d’en « éditer » 2 exemplaires dans un premier temps : un pour moi et un « au cas où ». Tu vois, je ne suis pas trop ambitieuse 😉 Comme je le dis, c’est mon premier et je ne vais donc pas faire de plans sur la comète pour le moment. Mais Christine me disait qu’elle connaissait un artiste qui par exemple en fabrique toujours 5 exemplaires. Ce nombre limité est non seulement dû au fait que c’est un produit artisanal comme tu l’auras compris, mais aussi au coût … Car cela revient très cher, tu t’en doutes !!
Du coup, à la vente, il est évident par conséquent que c’est un produit qui est très cher. Mais qui achète ce genre de « produit » me demanderas-tu ? Principalement des collectionneurs privés, des bibliothèques, des musées. Toi qui habites Paris, vas voir si tu en as l’occasion la collection de Beaubourg (dans laquelle d’ailleurs mon amie Amandine que je cite aussi dans l’article vient d’être intégrée !). Il y a aussi quelques librairies spécialisées, qui sont d’ailleurs souvent à l’intermédiaire entre une librairie classique et une galerie. Bref, tu l’auras compris, il s’agit donc d’une « niche » de débouchés pour ce genre de livre.
Voilà Thomas, j’espère que j’aurais répondu à tes questions. Mais comme je l’ai déjà dit, je ne fais que découvrir ce monde, aussi mes réponses sont forcément incomplètes !
Parfait Laurence, tu as très bien répondu à mes questions, tu m’as bien éclairé sur le sujet ! Merci 😉
Bonjour Laurence, oui, je connais les livres d’artistes. C’est une idée qui te va merveilleusement bien, et qui va parfaitement avec ton univers de création, je trouve. Et particulièrement avec cette série. Cela met encore plus en valeur la richesse de ta créativité, de ta féminité; c’est vraiment très beau que ce rêve perdu de l’amour s’incarne au coeur d’un livre: cela lui donne encore plus un parfum d’éternité. Merci pour le partage de cette expérimentation! Et régale toi bien à résoudre toutes ces énigmes ergonomiques… 😉
Ahaha, ça ne m’étonne pas que tu connaisses. Ne me demande pas pourquoi mais j’en étais sûre 🙂 Je suis heureuse que tu ressentes comme moi comme importante cette idée de conserver à jamais cet amour sous la forme d’un livre. C’est paradoxal pourtant car il est perdu, mais c’est dans cette trace palpable de souvenir qu’il existe encore. Ne sommes-nous pas finalement fondamentalement comme Saint Thomas qui « ne croit que ce qu’il voit » ? C’est vraiment intéressant ce rapport que nous avons à la mémoire et à la réalité.
oui, absolument.
Alors, cette fin de semaine dans la fosse aux lions comment s’est-elle passée? Dis nous, dis nous!
Ah Chri, comme c’est gentil de ta part de te soucier de mon état après la fosse aux lions 🙂 Est-ce que je te surprendrais si je te disais que j’en ressors entière et sans trop d’accrocs ? Je ne vais pas m’étendre ici, mais saches que comme toujours, lorsqu’on se retrouve dans un environnement stimulant, et visuellement et intellectuellement, ça ne peut que porter ses fruits ! Bref, j’en ressors « gonflée à bloc », avec dans la tête plein de défis futurs 🙂
J’étais super pressée de voir le résultat et il ne me manque qu’une chose : le toucher ! Ce qui correspond parfaitement à tout ce que tu décris et, notamment, dans ta motivation à faire cette création. Alors, bravo, pour aller au bout de tes idées, merci pour cet ouvrage que j’ai envie de prendre en main et un coup de chapeau à ton honnêteté et ta franchise toujours rafraîchissantes et qui, personnellement, me rassure toujours : on peut toujours faire mieux, mais la perfection n’existe pas… Si ? 😉
Comme ce que tu me fis me fait plaisir !!!! Car effectivement, comme je le dis d’ailleurs dans le corps de l’article, un des aspects extrêmement important du livre d’artiste, c’est la manipulation, le toucher. Et que tu me dises que tu aurais envie de le manipuler, c’est un immense compliment pour moi !!!
Quant à la perfection, effectivement, je ne suis pas sûre qu’elle existe. mais est-ce important ? Non, je ne pense pas. Par contre, quand on sait qu’on peut faire mieux, quand on sait qu’on n’a pas atteint ses limites, je suis de ceux qui continuent et qui ne s’arrêtent pas en route. Mais de ce côté là, on se ressemble 😉
Je suis bien consciente en ce qui concerne ce livre qu’il ne sera jamais parfait, mais je sais aussi qu’en l’état je ne VEUX pas le présenter encore. J’aime les imperfections pour ce qu’elles racontent, mais il y a celles qui sont acceptables et celles qui ne le sont pas à mes yeux. Et pour le moment, celles que je vois ne le sont pas …
PS Le livre d’artiste que tu nous présentes est une merveille d’objet…
Attends de le voir fini 😉
je crois que je me répète sur ce blog : « j’adoooooooooooooore » oui des retouches surement car quand on y bosse et réfléchi on n’est toujours plus exigent, mais je trouve ça magnifique
Merci Mireille, tu es vraiment adorable. Et je suis ravie que cette idée te plaise. C’est vrai que je suis assez exigeante, mais que veux-tu, c’est en quelque sorte un moteur. Cette recherche de l’excellence, du « mieux qu’on peut » n’est-elle pas passionnante ? ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre 😉
Tu ne seras pas étonnée d’apprendre que je commence doucement à comprendre de quoi il s’agit… Superbe travail ici qui pose là ton travail photographique en une architecture raisonné et voluptueuse.
Jonas
Héhéhé, tu as vu un peu où je vais t’embarquer 🙂
Tu ne seras pas étonnée que je ne sois pas… étonné! Mais où le verrais-je fini cet objet superbe et surtout le toucher, le prendre, le « manipuler »…
Ah Chri, pour le moment je n’en sais rien, il est trop tôt pour le dire. Si à la fin il tient la route, j’essayerai peut-être d’en proposer un exemplaire à une libraire. Mais comme je disais à Thomas plus haut, quoi qu’il en soit, il n’y en aura qu’une minuscule quantité « pré-fabriquée ». Sinon, ça sera probablement à la demande.
Merci Chri pour ton enthousiasme 😀
Je ne connaissais pas mais j’adore le principe de donner encore une dimension supplémentaire à son travail à travers la création du livre.
En tout cas c’est le genre de projet qui promet pas mal d’heure de prise de tête pour arriver au résultat voulu.
J’ai hâte de voir le résultat final à la vue de ton « prototype ».
Aurélien
Bonsoir Aurélien.
Comme tu le dis, c’est effectivement une bonne « prise de tête », mais que veux-tu, j’aime ça 😉 Ca t’inspire pour en réaliser un ?
En ce qui concerne le résultat final, ne sois pas trop pressé … pour le moment, je laisse un peu décanter l’affaire. Je sais ce qui ne va pas, mais je n’ai pas encore arrêté la solution parmi toutes celles qui se posent à moi 🙂
Oui ca m’inspire beaucoup, surtout à la vue des possibilités offertes quand on cherche un peu sur google. Mais me connaissant, cela va prendre beaucoup de temps pour que je me décide sur un format donné 😀
Oh, tu sais, le point commun à tous ces livres, c’est que la personne qui le fait met un temps fou à les réaliser !! Pour ma part, et pour ce premier prototype, ça fait plusieurs semaines que j’y réfléchis, voire plusieurs mois si je compte le temps des prises de vue, l’agencement du portfolio etc … Une chose est sûre, c’est qu’on ne peut pas s’engager dans ce type de projet en pensant le réaliser en un clin d’oeil. mais cela aussi est intéressant : ce temps de maturation.
Ce qu’il y a de bien avec toi, c’est que tu ne te contentes pas de montrer de belles photos. Tu élargis ta démarche artistique dans de nombreuses directions intellectuelles ou plus « manuelles » comme c’est le cas ici. Tu fais de cette histoire un vrai objet du désir, rare, précieux et si féminin. J’admire l’énergie que tu mets dans tes projets et ton perfectionnisme. Jamais on ne s’ennuie ici. Comme tous les autres, j’espère avoir un jour le privilège de pouvoir toucher et feuilleter ton ouvrage. A bientôt Laurence
Bonsoir Christine,
Comme c’est gentil de ta part !! Merci ma très chère cop’s. En plus, tu es au courant des dessous de l’affaire et tu as pu suivre mes élucubrations …
Sincèrement, je crois que j’ai effectivement touché à un univers dans lequel je me sens bien et j’ai d’ailleurs des idées pour d’autres séries. Ce qui me plait énormément dans cette démarche, c’est qu’il faut aller chercher au fond du fond l’idée d’origine et la pousser le plus loin possible. Et puis je dois avouer que la démarche finale de la manipulation, du tactile me permet de donner une autre dimension à la photographie : elle quitte son mur pour venir à notre rencontre, elle prend corps. Et ça, ça me plait !
Coucou! Je pensais à toi justement ces derniers temps car voilà maintenant déjà un an que tu nous as fait découvrir à Christine et à moi ta Belle Italie! Petit air de nostalgie…
Quel plaisir de lire cet article! Et pour cela je te dis merci car tu viens de nourrir (à nouveau) mon imaginaire, mes envies de créativité, tu élargies le champs des possibles à travers la photographie et cette perspective me fait le plus grand bien! Je vais étudier cet aspect avec le plus grand soin! 🙂 A très bientôt Laurence.
Un an déjà !!! Et comme ma réponse va être banale si je te dis que je n’ai pas vu le temps passer …
Je suis absolument ravie que cette histoire de livre d’artiste trouve écho en toi et figures-toi que je ne suis pas étonnée au fond. je suis sûre qu’on jour tu nous présenteras à ton tour l’objet de tes désirs 😉
A très bientôt chère Caroline !
Je ne connaissais pas et je trouve ça absolument génial, car ça mêle deux mondes que j’aime beaucoup, la photo et la création artistique manuelle. J’ai adoré tous les exemples montrés en cliquant sur le lien google images que tu suggères, et je pense que le tien est en très bonne et belle voie.
Merci Pastelle ! Je suis ravie de t’avoir fait découvrir cet univers, cet article était fait exactement pour ça 🙂
[…] faisait longtemps que j’avais commencé ce projet de livre d’artiste dont je vous avais déjà parlé ici. Dans cet article, je vous expliquais notamment ce qui différencie un livre d’artiste […]