idealisteContrarie3  

Je reviens vers vous aujourd’hui avec cette troisième photo de ma série en cours d’élaboration, « l’idéaliste contrarié(e) ».

Comme pour les 2 précédentes éditions, je n’ai pas envie pour le moment de me plonger dans de longues explications sur ce que j’ai voulu exprimer à travers cette image et je préfère laisser libre cours à vos interprétations.

Bon, j’espère quand même qu’elle ne vous plongera pas dans l’embarras car il est bien évident qu’elle est sombre, très très sombre.

Ci-dessous les 2 précédentes photos pour vous permettre de remettre cette photo dans son contexte :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

IdealisteContrarie idealisteContrarie (1)

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14 pensées sur “L’IDÉALISTE CONTRARIÉ(E)#3

  1. Silencieux ? J’y vois plutôt la crédulité où on croit/avale tout ce que l’on nous raconte, la perle représentant les « bobards », rumeurs et autres paroles qui circulent autour de nous et qui, parfois, pénètrent en notre intérieur et nous perturbent… d’où « l’idéaliste contrarié ». C’est ma version : j’assume 😉

  2. Bonjour,

    J’aime bien que tu n’explique pas trop ce que tu as voulu faire. Je crois que c’est le meilleur moyen d’avoir un ressenti vrai de tes visiteurs.

    Trop sombre? Ce qui importe à mon avis, c’est que ceux qui voient cette image et les autres se posent des questions. En un mot « pensent ».

    Je suis de ceux qui pensent qu’une image, photo ou autre, doit agir comme un « teaser », un stimulateur. Pour celui qui crée l’image, le défi est d’amener le spectateur au bon endroit.

    C’est passionnant de te suivre dans ta démarche. Ça dépasse de loin le visuel. J’aime ça.

  3. Kikou Laurence, effectivement, elle est sombre, enfin, je dirais plutôt, elle me met mal à l’aise en fait….. Ce que j’y vois, moi, c’est l’enfant intérieur qui est endormi, il a en lui un trésor, mais personne ne prend la peine de le réveiller pour qu’il l’exprime. Je ne sis pas si je suis claire mais peut-être aura tu compris le sens de mon interprétation. Elle est peut-être à côté de la plaque par rapport à ce que toi, tu as voulu exprimer, mais c’est en tout cas, en voyant l’image, ce qui m’est venu à l’esprit…
    Bisous 😉

  4. cool 🙂
    la série continue ; j’aime bien l’ambiance, je pense toujours à Magritte (c’est un peu facile, mais bon) ; il y a un zigouigoui à la droite du visage, évidemment c’est fait exprès, mais c’est quoi ? Le fil conducteur ? pomme rouge-fil rouge-nuages cotonneux-nuages cotonneux
    Peu importe.
    J’aime bien voir la série s’étoffer

  5. J’aime bien cette série si différente! elle intrigue et change tellement de ce que l’on voit d’ordinaire. J’aime bien cette image même si j’ai une préférence pour la deuxième photo. J’avoue cependant que j’hésite sur le petit bout d’oreille que l’on voit sur le coté. Il a certainement un rôle mais j’ai du mal à l ‘appréhender.

  6. Alors évidemment, quand tu te prépare à faire un son, que tu ouvre la bouche et que… rien, c’est très contrariant. En tant que chanteuse, je ne peux qu’être sensible à cette description d’idéalisme contrariée que je trouve vraiment très expressive. Sombre, mais diablement « parlante », si je puis dire.

    Après… j’aime laisser à cette série qui m’enthousiasme le plaisir de me plaire, ou non, ou de m’offrir des sentiments contradictoires sans trop chercher d’explications conceptuelles : je « goûte » les oeuvres des surréalistes ainsi. 😀 Très sincèrement bravo en tout cas.

  7. J’aime ce visage aux yeux fermés en un rêve idéaliste où tout un monde de paroles contrariées et contrariantes à dire et à avaler, bouche bée, voguent noires, vers l’oreille tombée bien bas, tendue à droite, tombée à gauche selon où l’on se pose, inversée donc au sens commun. Et j’y trouve là une pièce supplémentaire de ce puzzle cadavresque  » photo post mortem  » réduit au silent devant tant d’absurdité ?
    Bonjour Laurence.

  8. Je trouve cela toujours difficile de mettre des mots justes sur des images. Ce début de série est très fort, me fait ressentir un tas de choses, mais difficile pour moi de les nommer. Alors quelques mots en vrac qui me viennent à l’esprit : humanité, ambigüité, funeste, interdit…

  9. Coucou Laurence, de toutes les photos de cette série que tu nous as présentées, c’est celle qui me met le plus mal à l’aise. Je la trouve effectivement très sombre. Elle me fait penser à un condamné auquel on fait avaler une pilule mortelle. Bon, j’avoue que je ne vois pas le rapport avec l’idéaliste contrarié mais j’admire ta créativité incroyable et observe avec intérêt cette série se construire image après image. Bon w-e à toi.

  10. Cette photo m’inspire un peu de détresse. Est-ce le noir et le blanc qui flottent en vagues sur ce visage pour lui donner une mine d’outre-tombe ? J’y vois un Pierrot dans le souvenir de la Lune dont on l’aurait privé. Cette bouche comme un univers immense, une promesse fatiguée. Toutefois l’ensemble fait effet et la technique est bluffante pour le profane que je suis.
    Jonas

  11. Elle est très dérangeante.
    La première pensée qui m’est venue c’est l’expression « avaler des couleuvres ».
    Et pourtant pas de rapport entre cette boule et des couleuvres.
    Je ne sais pas ce qu’est cette boule… En premier j’y vois la terre.
    Bref, une photo qui fait cogiter et c’est bien…

  12. Bonjour !

    Tout d’abord un grand merci à vous pour avoir pris le temps de vous arrêter sur cette photo. Je pèse mes mots d’ailleurs quand je parle de « s’arrêter » car d’après ce que je lis, vous n’êtes pas passé rapidement sur elle et vous avez pris le temps d’essayer de la comprendre. Cette démarche est très importante pour moi car j’avais envie de vous « forcer » à entrer dans sa forme bien entendu, mais aussi dans ce qu’elle diffuse comme message.

    Cécile et Nathanaël vous êtes les plus proches de ce que j’ai voulu dire. Je me suis inspirée d’un cauchemar que j’ai fait il y a quelque temps et que tout un chacun a déjà vécu : vous savez, cette situation où l’on hurle mais où aucun son ne sort, cette impossibilité de s’exprimer, ou disons d’exprimer fort ce que l’on a à dire. Et je ne doute pas une seule seconde Cécile que pour toi, en tant que chanteuse elle ne peut trouver qu’un échos angoissant !

    Alors oui Jonas D, c’est une photo désespérante, de détresse, sans aucun doute. Et vous tous l’avez tout à fait perçu. C’est vrai, c’est dérangeant, mais c’est ce que je voulais. Je crois que tout un chacun a une part très sombre en soi. Je fais partie de ceux qui ont tendance à la renier, ou disons à vouloir l’ignorer, mais l’âge avançant je dois bien admettre que j’ai de moins en moins tendance à la prendre en dérision et au contraire, je l’assume de plus en plus et je m’éloigne de mon optimisme béa et souvent « gnangnan » de ma jeunesse.

    Je crois que je dois une explication sur cette oreille qui traine et qui sort du cadre. Au moment du traitement de cette photo, j’ai bien entendu pensé à la supprimer mais je ne l’ai pas fait pour 2 raisons. La première pour une question tout à fait esthétique : quite à produire une image dérangeante, autant aller et interpeller jusqu’au bout. Et ce bout d’oreille dérange irrémédiablement. La seconde raison, c’est que finalement, cette oreille est une lueur d’espoir : dans le message véhiculé, le personnage a l’incapacité de s’exprimer. Mais il subsiste cependant une oreille pour l’écouter, au moins lui même. De même, cette oreille signifie qu’il n’est pas totalement replié sur lui-même et qu’il reste à l’écoute du monde.

    Voilà, merci encore une fois pour votre « écoute », je m’en vais continuer mes élucubrations d’idéaliste contrarié 🙂

  13. Je trouve ton travail très intéressant. Je ne sais pas si finalement ce n’est pas sans cette bille que je préfèrerais cette image. Comme si la bouche ouverte noire (totalement noire) exprimerait ce silence (mais peut-être que cette bille demeure une touche d’espoir).

  14. Bonjour Le journal de Chrys et merci de t’intéresser à ce travail ! Je ne sais pas trop comment réagir à ta suggestion. Bien entendu, elle se défend tout à fait et je comprend tout à fait que cette boule puisse te déranger. Mais je ne peux pas envisager cette photo sans elle. Je crois sincèrement que si elle n’était pas là l’image perdrait indéniablement en force car il me semble que cette boule représente justement quelque chose. Si c’était tout noir, la bouche serait simplement ouverte sur … rien. En te relisant, je suis en train de me dire que peut-être tu as mal interprété le titre. Il ne s’agit pas de « silence » (silence) mais de « silencieux » (silent). Or ce n’est pas parce qu’un être est silencieux qu’il n’a rien à dire. Le silence, au contraire est effectivement l’absence de son. Dans ce cas, je comprend mieux ta remarque.

    Merci en tout cas pour avoir pris la peine de te pencher sur cette image !

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