ou pause Paulette;-).Beau n&b et bel effet de profondeur, très graphique avec cette succession de passerelles. Petite question à la maniaque du cadrage: pourquoi n’as-tu pas fait correspondre la diagonale à droite avec le coin supérieur droit, comme tu l’as fait à gauche? Bonne journée cara.
Bonjour Laurence.
Sais tu ce que j’aime dans tes photos? Tu oses.. tu n’as peur de rien. Sortir une image avec des zones aussi sombres, il fallait oser. Et tu as bien fait.
Kikou Laurence, sympathique photo. Ces « ponts » en ferrailles et ce traitement en noir et blanc, ça fait ressortir, je trouve, une certaine lassitude dû au boulot. Enfin, c’est un sentiment personnel et je trouve ici qu’il est bien exprimé.
*mon interprétation est toale hors-sujet, pour pas changer ! mdr Mais j’y peux rien, tes photos ont toujours un truc à me murmurer ! :)*
Bonjour à vous et merci de tout coeur pour vos compliments !
Alors très chère Spiruline, je ne l’ai pas fait pour 2 raisons. La première, c’est physiquement je ne pouvais pas. Comme tu le sais, je n’ai que des focales fixes et en l’occurrence j’étais là avec un équivalent 40mm. J’ai donc dû choisir, ou un côté, ou l’autre pour le faire arriver dans l’angle car avancer ou reculer dans ce cas ne sert pas à grand chose. En plus, il fallait que mes bonhommes et les grilles se détachent bien les uns des autres et donc je n’avais pas vraiment beaucoup de choix. J’ai choisi le gauche, mais je n’avais pas de raison particulière, je pense que si j’avais choisi le droit, l’effet aurait été le même du point de vue de la composition.
La seconde raison, c’est que plus ça va, moins j’aime je crois quand tout coïncide parfaitement et j’avoue que j’apprécie de plus en plus un peu de perturbation dans les règles de l’art que je finis par trouver parfois trop sages à mon goût. Tu remarqueras que je dis parfois. Et il me semble que dans cette photo, ça ne gêne pas du tout. Le décalage est très léger et ce n’est pas pour me déplaire 🙂
@ Dominique : tu trouves vraiment que cette photo est osée ??? C’est vrai qu’elle est très sombre, mais peut-être aussi que cela dépend de ton écran, car j’ai quand même bien fait attention de laisser des choses visibles dans les ombres. Ceci dit, c’est vrai que je n’ai pas peur de grand chose, impressionnée si, mais peur, pas vraiment 😉
@ Marie : je ne vois pas en quoi ton interprétation est hors sujet !! Tu as au contraire une imagination fertile et c’est tant mieux. Et en plus tu as tout à fait raison, si j’avais voulu rendre gaie cette image de travailleurs en col blanc, je crois que je l’aurais au moins laissée en couleurs et n’aurais pas accentué à ce point le vignetage !! Continues Marie, c’est super !!!
J’ai longtemps été fasciné par les complexes métalliques qui peuplent les usines. Natif d’une région sidérurgique, j’ai eu l’occasion de visiter ces monstres de fer, ce monde à part où vivent des hommes et parfois des femmes. C’est une planète froide et bruyante, hostile pour le profane. J’ai en moi un souvenir précis, un souvenir d’ailleurs, de vie opposée, presque hors de la réalité, du moins hors de la mienne. Ta photo, comme toujours me touche par sa justesse, elle me ramène à cela, à ces impressions que je croyais avoir oublié. Merci Laurence, tu as vraiment du talent. Je te souhaite d’excellents moments en cette fin d’année.
Jonas
Bonjour Muriel et Jonas D. ! Merci de votre passage et pour vos paroles. Il est clair que le monde que je vous ai proposé dans cette photo n’est pas ce qu’on appelle très folichon. Mais j’avoue que je me suis laissée aller à le dramatiser à souhait avec ce noir et blanc 😉
Merci de tout coeur Jonas D. pour tes si gentils compliments et saches que je suis ravie que mes photos ravivent modestement en toi des souvenirs. Que les fêtes de fin d’année t’apportent beaucoup de joie à toi aussi !
Tiens, ça me rappelle une autre photo, très célèbre, d’ouvriers en pause sur une poutre, à New York… :). Enfin c’est juste le contexte qui me le rappelle, ta photo est complètement différente. J’aime beaucoup la distance, et la perspective. La petitesse des silhouettes face à la taille du complexe industriel, ça rend humble aussi…
Oh oui, moi quand j’ai pris cette photo, j’avais bien les pieds sur terre !!! Ici, il ne s’agit pas d’un complexe industriel (même si on pourrait le croire !), mais d’ancien magasins qui servaient d’entrepôts pour le coton. Ils sont situés sur le port de Genova et ont été transformés en complexe culturel. Comme quoi, ce n’est pas si facile que ça de se refaire une façade 🙂
« Ici, il ne s’agit pas d’un complexe industriel (même si on pourrait le croire !), mais d’ancien magasins qui servaient d’entrepôts pour le coton. Ils sont situés sur le port de Genova et ont été transformés en complexe culturel. Comme quoi, ce n’est pas si facile que ça de se refaire une façade »
Effectivement ! A première vue, il ne manquait que le bruit du vent pour être dans Eraserhead !
Magnifique, superbe, très belle, parlante, émouvante… Encore?
très graphique! très chouette! Ps merci pour ton passage sur mon blog et pour ton gentil com.
un superbe noir et blanc.
ou pause Paulette;-).Beau n&b et bel effet de profondeur, très graphique avec cette succession de passerelles. Petite question à la maniaque du cadrage: pourquoi n’as-tu pas fait correspondre la diagonale à droite avec le coin supérieur droit, comme tu l’as fait à gauche? Bonne journée cara.
Bonjour Laurence.
Sais tu ce que j’aime dans tes photos? Tu oses.. tu n’as peur de rien. Sortir une image avec des zones aussi sombres, il fallait oser. Et tu as bien fait.
Kikou Laurence, sympathique photo. Ces « ponts » en ferrailles et ce traitement en noir et blanc, ça fait ressortir, je trouve, une certaine lassitude dû au boulot. Enfin, c’est un sentiment personnel et je trouve ici qu’il est bien exprimé.
*mon interprétation est toale hors-sujet, pour pas changer ! mdr Mais j’y peux rien, tes photos ont toujours un truc à me murmurer ! :)*
Bonjour à vous et merci de tout coeur pour vos compliments !
Alors très chère Spiruline, je ne l’ai pas fait pour 2 raisons. La première, c’est physiquement je ne pouvais pas. Comme tu le sais, je n’ai que des focales fixes et en l’occurrence j’étais là avec un équivalent 40mm. J’ai donc dû choisir, ou un côté, ou l’autre pour le faire arriver dans l’angle car avancer ou reculer dans ce cas ne sert pas à grand chose. En plus, il fallait que mes bonhommes et les grilles se détachent bien les uns des autres et donc je n’avais pas vraiment beaucoup de choix. J’ai choisi le gauche, mais je n’avais pas de raison particulière, je pense que si j’avais choisi le droit, l’effet aurait été le même du point de vue de la composition.
La seconde raison, c’est que plus ça va, moins j’aime je crois quand tout coïncide parfaitement et j’avoue que j’apprécie de plus en plus un peu de perturbation dans les règles de l’art que je finis par trouver parfois trop sages à mon goût. Tu remarqueras que je dis parfois. Et il me semble que dans cette photo, ça ne gêne pas du tout. Le décalage est très léger et ce n’est pas pour me déplaire 🙂
@ Dominique : tu trouves vraiment que cette photo est osée ??? C’est vrai qu’elle est très sombre, mais peut-être aussi que cela dépend de ton écran, car j’ai quand même bien fait attention de laisser des choses visibles dans les ombres. Ceci dit, c’est vrai que je n’ai pas peur de grand chose, impressionnée si, mais peur, pas vraiment 😉
@ Marie : je ne vois pas en quoi ton interprétation est hors sujet !! Tu as au contraire une imagination fertile et c’est tant mieux. Et en plus tu as tout à fait raison, si j’avais voulu rendre gaie cette image de travailleurs en col blanc, je crois que je l’aurais au moins laissée en couleurs et n’aurais pas accentué à ce point le vignetage !! Continues Marie, c’est super !!!
Beau rendu d’obscurité! Grandiose…
J’ai longtemps été fasciné par les complexes métalliques qui peuplent les usines. Natif d’une région sidérurgique, j’ai eu l’occasion de visiter ces monstres de fer, ce monde à part où vivent des hommes et parfois des femmes. C’est une planète froide et bruyante, hostile pour le profane. J’ai en moi un souvenir précis, un souvenir d’ailleurs, de vie opposée, presque hors de la réalité, du moins hors de la mienne. Ta photo, comme toujours me touche par sa justesse, elle me ramène à cela, à ces impressions que je croyais avoir oublié. Merci Laurence, tu as vraiment du talent. Je te souhaite d’excellents moments en cette fin d’année.
Jonas
Bonjour Muriel et Jonas D. ! Merci de votre passage et pour vos paroles. Il est clair que le monde que je vous ai proposé dans cette photo n’est pas ce qu’on appelle très folichon. Mais j’avoue que je me suis laissée aller à le dramatiser à souhait avec ce noir et blanc 😉
Merci de tout coeur Jonas D. pour tes si gentils compliments et saches que je suis ravie que mes photos ravivent modestement en toi des souvenirs. Que les fêtes de fin d’année t’apportent beaucoup de joie à toi aussi !
Tiens, ça me rappelle une autre photo, très célèbre, d’ouvriers en pause sur une poutre, à New York… :). Enfin c’est juste le contexte qui me le rappelle, ta photo est complètement différente. J’aime beaucoup la distance, et la perspective. La petitesse des silhouettes face à la taille du complexe industriel, ça rend humble aussi…
Oh oui, moi quand j’ai pris cette photo, j’avais bien les pieds sur terre !!! Ici, il ne s’agit pas d’un complexe industriel (même si on pourrait le croire !), mais d’ancien magasins qui servaient d’entrepôts pour le coton. Ils sont situés sur le port de Genova et ont été transformés en complexe culturel. Comme quoi, ce n’est pas si facile que ça de se refaire une façade 🙂
« Ici, il ne s’agit pas d’un complexe industriel (même si on pourrait le croire !), mais d’ancien magasins qui servaient d’entrepôts pour le coton. Ils sont situés sur le port de Genova et ont été transformés en complexe culturel. Comme quoi, ce n’est pas si facile que ça de se refaire une façade »
Effectivement ! A première vue, il ne manquait que le bruit du vent pour être dans Eraserhead !
Je donne dans le sombre en ce moment … Mais il y a des périodes où c’est plus difficile de faire autrement … Merci Astor de ton passage !