Ces images sont les photos d’un monde qui n’existe pas.
Et pourtant, il existe bien puisque je l’ai pris en photo !
Je suis troublée je l’avoue …
Car il ne s’agit pas de la vision microscopique d’un être quelconque. Non, c’est la photo réelle d’un monde inexistant ou devrais-je dire immatériel.
Peut-on photographier l’immatériel ?
La photographie n’est-elle pas la représentation du monde tel qu’il est ? Mais alors comment se fait-il que j’ai vu autre chose ?
Plus même !
J’ai composé cet invisible, je l’ai arrangé de telle sorte qu’il m’évoque un monde de planètes inconnues, leurs rencontres, leurs éclipses, leurs mouvements. Et pourtant tout ceci n’existe pas en vrai.
Je n’ai rien photographié, et pourtant si, j’ai vu. Et maintenant c’est vous qui voyez ce qui n’existe pas.
Je suis troublée je l’avoue …
NB : J’avais très envie de mettre une musique pour accompagner ce mystère. Merci Alexandre pour m’avoir suggéré ce morceau !!! C’est exactement ce qu’il me fallait :))
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Une fois zencore… Trans porté…
Encore une belle association de sons et d’images comme je les aime !!!! :sideways:
Bon alors ??!!!! Qu’as tu photographié et qui n’existe pas vraiment, mais si, en fait ??!!! :wassat: :kissing:
très chouette, et belle adéquation avec la musique! je suis ravie! 🙂
rhooo mais qu’est-ce que tu as encore inventé? T’es incroyable et c’est incroyable… Des taches de lumière sur un mur, des reflets, des flare dont tu es si friande????? Et cette musique qui accompagne si bien ces images mystérieuses.. Ne nous fais pas languir trop longtemps!
Bonsoir à vous !!!
C’est mystérieux n’est-ce pas !!! En fait, je viens d’avoir l’explication de cette non matière grâce à mon tendre Découvreur de mari.
Tout d’abord, le matériel : un objectif tout à fait banal (ici en l’occurrence le 105 macro), des gouttes d’eau dans l’herbe (mais je pense que n’importe quelle matière avec des reflets aurait fait l’affaire) et de la lumière en contre-jour.
Le principe est archi-simple : il s’agit de faire la mise au point sur le … rien, ou plutôt sur les reflets de lumière. Le plus compliqué est d’obtenir une composition sympa (je voulais quelque chose de très épuré et qui rappelle des planètes), car là, le moindre mouvement et hop ! Plus rien, la lumière disparait … Donc quand on tient un bout de lumière, il ne faut pas le lâcher 🙂
Alors moi qui pensais avoir percé le secret des fantômes, et bien c’est raté encore une fois. Car en fait, mon Découvreur m’a fait comprendre que j’avais pris en photo ma propre lentille de mon objectif, un peu comme un miroir – pour être plus exact, une des lentilles de l’objectif (car il en a plein, celui-ci, 13 je crois). Ce qui reste tout de même mystérieux, c’est qu’on ne peut pas savoir de laquelle il s’agit, et surtout quel est « le chemin de lumière » qui a mené vers cette lentille.
Par contre, nous ne savons pas ce que sont les « cratères » qu’on voit. Quelqu’un a-t-il une idée ?
Excellent Laurence, vous faites une sacrée paire ton découvreur et toi!
Un invisible qui me touche quand même beaucoup… Comme quoi, il ne rime pas forcément avec « insensible »…
oh, du grand Photo-folle. Invisible? évident que non, puisque tu le montres.. J’aime beaucoup ça. Ça pousse à la gamberge. De la « photo » graphie au vrai sens du terme. Tu m’impressionnes.
Je vois que je ne suis pas la seule à jouer avec ce « rien » … Mais je n’avais j’amais passé les images en noir et blanc, il faudra que j’essaie car c’est vrai qu’avec un fond vert, ça fait tout de suite moins planete … Le résultat est très sympa.
Pour les petits cratères, je me suis posé également la question (car j’en ai aussi) et j’entrevoyais 2 possibilités : la première, des poussières sur l’objectif (ou la lentille, ou le capteur), la deuxième, des poussières à la surface des gouttes (j’en vois souvent qui « tournent » autour de la goutte).
Mais la régularité du motif me fait pencher pour la première hypothèse.
Bonne soirée
Tu nous emmènes dans un monde psychédélique de belle façon, un voyage astrale où le N&B s’imposait.
Un grand merci à ton Découvreur: j’ai déjà inclus ces planètes étranges dans certaines de mes photos, souvent avec une intention plus ou moins figurative (une ou deux lunes), sans trop savoir exactement à quoi cela correspondait. Je me doutais que c’était une image-fantôme, reflet d’une lentille, et ravie d’avoir confirmation. Quant aux cratères, tant que cela ne correspond pas aux poussières du capteur, tout va bien!
Ton exploitation du phénomène et tes réflexions sur la réalité d’une photo me parlent: je suis toujours aussi fascinée par cet outil magique qu’est l’APN, qui montre ce que le photographe a la curiosité de chercher.
Bonne fin de semaine.
je suis sciée, à partir de gouttes d’eau ces merveilles ??
2012, la micro-odyssée, c’est une série pleine de magie ça, et la musique colle parfaitement.
Pour les poussières je pense aussi à des particules infimes qui traine dans le tube de ton objectif.
la mise au point se faisant sur une lentille interne, les particules doivent s’y trouver aussi. Tu as tenté en étirant le temps de pose au maximum ?
et bien en effet, quel voyage … l’infiniment grand ou l’infiniment petit ! grand mystère que la place que nous prenons dans l’univers !
c’est une magnifique série Laurence, magnifique, jamais vu çà ! vous tenez là une merveilleuse idée, à « développer » sans aucun doute !
bravo, une fois encore bravo
Mais quelles sont donc ces planètes mystérieuses ?
Quand l’imaginaire rejoint le réel ! Ou l’inverse !
Merci à vous pour vos interventions précieuses !!!
Alors vous pensez que tous ces cratères énormes sont en fait de minuscules poussières ???
Moi qui vit en ce moment dans des tonnes de poussière, ça me rassure … finalement, c’est joli la poussière :))
Merci encore une fois à vous et pardonnez-moi de nouveau pour mon manque de réactivité.
ah imaginer que ces cratères pourraient être des poussières, quelle horreur.d’après moi, je crois qu’il y a la réponse dans l’explication que tu as donné de ta « méthode » de travail. En fait, ton truc c’est un peu ce que les snobs de la photo appellent du « flare ». Tu dis dans ta réponse que la grosse forme est la photo d’une de tes lentilles. Je pense que ton rayon de lumière en continuant ses ricochets entre les différentes lentilles (13 comme tu dis) crée les cratères. le halo autour des cratères pourrait être le traitement de surface des lentilles.
et si j’ai tout faux, pas grave, ces images sont formidables.
Mais vouiiii !!! Je suis sûre que tu as raison. Ces cratères ont une forme et une « texture » bien trop particulières pour être de simples poussières. Merci 1000 fois pour ton avis très … avisé :))