Au plus noir du noir des nuées,
Au plus profond du tréfonds de nos âmes,
Dans le silence obscur d’entre les tombes,
Dans la douleur qui trésaille sous la peau,
Dans le regard du forçat qui geint,
Au soleil noir des corbeaux,
Au ciel des plaines arides,
Sous l’astre d’argent qui crie,
Dans le hurlement de l’océan qui s’emporte,
Aux vagues d’écumes des mers assassines,
Dans le ressac des nuits d’après tempête,
Au front plissé du supplicié,
Sur les lèvres salées du condamné,
Même dans tes mains ouvertes et qui saignent,
Même dans un cœur d’enfant à jamais blessé,
Et dans le sanglot hébété d’une mère pour son fils,
Et dans les larmes brisées d’un père pour sa fille ;
Cherche, au plus noir du noir des nuées,
Guette, au plus profond du tréfonds de ton âme,
Et déchirant le ciel,
En éclairant la plaine : l’Espoir.
Sullian – Juin 2010
Un grand, un immense merci à toi Sullian pour avoir réagi de manière magnifique à la photo que je t'ai envoyée ! Quelle force du verbe ! Il m'est difficile d'exprimer avec justesse le grand bonheur que tu me procures tant j'ai l'impression que je peux toucher du doigt tes mots : la tension que tu exprimes en regard de mon image est tout simplement palpable. Que dire de plus pour exprimer mon émotion ?
oh lala !!
laurence , sullian … quel duo
oui parfois en lisant je m’arrêtais quelques instants pour remonter voir l’image , c’est très fort la manière dont les mots vont si bien ici !
les couleurs , l’ambiance , les formes , la lueur …
magnifique poème
oui laurence tu me connais un ptit peu maintenant , je peux te dire que ces phrases , courtes , fortes , ces virgules qui attendent sans nous laisser le temps de respirer l’autre phrase …
j’aime ça , cette façon d’enchaîner pour ne rien oublier
bravo !!
bisous
Encore une image magique… pleine d’émotions et de paradoxes.
J’adore!
Amitiés
ahhhhhhhhh
c’est donc toi vincent p !!
qui est venu pousser la petite porte
pour voir les anémones ?
quelle beau lieu de rencontres
Là je suis tout simplement scotchée par la beauté des mots et de l’image!!! Bravo à tous le deux
Bonjour Laurence
Il ne faisait pas bon d’être dehors il me semble :sick:
Un très joli texte pour accompagner ta superbe photo avec cette ambiance lourde très bien restituée, un rayon de soleil juste au bon moment où tu as déclenché et qui donne une composition très percutante avec ce bel arc ciel, bravo à toi et bonne semaine 😉
Amicalement
Je m’excuse, j’ai été bien silencieuse ces derniers jours, mais tous les parents qui passeront par ici comprendront que ce mois de juin est toujours terrible en festivités de fin d’année. Ce mois de juin est chaque année décidément très euphorique !!!
@ Joycelita : Tu as parfaitement raison, les virgules qui s’enchaînent nous entraînent dans un rythme éperdu et c’est effectivement grâce à elles que Sullian a si bien réussi à donner ce sentiment d’urgence qui colle si bien à la photo. Je ne l’avais pas réalisé et grâce à toi, je viens d’apprendre quelque chose d’essentiel !!!
@ Vincent-P : C’est effectivement ce paradoxe qui m’a incitée à déclencher. Impossible de savoir si l’orage arrivait ou partait, un instant suspendu où on n’a pas le temps de réfléchir
@ Spiruline : Je suis vraiment contente que ce DUO t’ai procuré une émotion « scotchante » ! C’était le but !
@ Ricochet : Comme je le dis plus haut à Vincent-P, ce sont effectivement des moments très fugaces, où tout peut changer d’un instant à l’autre, et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé ! Je n’ai eu le temps de prendre que cette photo, car tout de suite après, un nuage est passé devant le soleil, et finis cette splendide lumière sur la montagne, ces petits nuages blancs éclairés par le soleil et bien entendu, l’arc en ciel …
Bonjour à tous,
D’abord, je suis heureux que vous ayez aimé mon texte. Il faut dire que la photo est si extraordinaire qu’elle emporte et bouscule. J’ai eu immédiatement l’idée de ce que je voulais faire. C’est une forme que je n’avais pas utilisée depuis longtemps ; les mots, les phrases sont venus ainsi, hâchés de virgules.
Pour revenir à la photographie, l’impressionnant, c’est d’avoir pu déclencher au bon moment et si cela avait été moi, je crois que j’y serais encore, en face de cette montagne, à me promettre qu’au prochain orage, je ne raterai plus une si belle occasion. Il faut un sacré talent pour mouvoir une phalange à la seconde optimale…!
J’arrive après l’orage, l’arc-en-ciel et les commentaires, mais la photographie et le poème ont immortalisé l’instant et me permettent d’en profiter pleinement. Vraiment un très beau duo d’émotions fortes, tangibles et éphémères…comme je les aime !
Elle est vraiment magnifique cette photo! 5/5 !
J’admire aussi le poème !
Bravo l’artiste ! 8)
et chapeau Sullian 😉
Merci Alvator !!!