C’est dans le vent, un matin de juin, que naquit l’envie d’être autrement, différent d’une simple chose animée et bégayante, plus qu’un animal sale et bruyant. Allongé dans l’herbe d’une pâture accrochée à flanc de coteaux, le regard au-delà de l’azur du ciel, j’ai saisi, noyé que j’étais dans la litanie de mes songes, la vanité de ma vie, ses infimes grandeurs et ses immenses faiblesses ; j’ai compris là, dans les parfums du printemps, que l’immatérielle poussière de mon âme serait soufflée bientôt dans l’océan des étoiles. Quelques nuages rythmaient de pas blancs la procession du firmament, les bruits de la plaine lui faisant cortège ; je fus soudain glacé de solitude. Cela ne dura qu’un tressaillement, et de me sentir partie de cet immense manège me fit frémir d’un bonheur absolu. Enfin, j’étais vivant ; et les mains tendues vers le ciel, j’ai souri, respirant d’un souffle neuf.
Texte : Guillaume de Fonclare – juin 2010
Et bien je dois bien avouer qu'illustrer un texte comme le tien, Guillaume, a rarement été aussi difficile, et ceci pour plein de raisons.
Non, en fait, pour une seule Vraie raison : c'est que je n'avais pas le droit me me dérober à tes paroles si empreintes de vérité et de sincérité. Comme tu le sais, j'ai hésité à parler de ta situation, mais après réflexion, nous avons quand même décidé de fournir cette clé essentielle à la compréhension complète de ton texte. Amis lecteurs, vous la trouverez ici, sur le site du nouvel observateur : http://bibliobs.nouvelobs.com/20091224/16670/dune-guerre-lautre.
J'espère de tout coeur avec cette photo avoir réussi à approcher et à toucher du bout du doigt l'intensité de ta certitude. Pardonne-moi, Guillaume, si je n'y suis pas parvenue, je ne suis qu'une enfant trop gâtée par la vie, incapable d'en comprendre vraiment la fragilité.
Enfin, remercions Alexandre pour avoir bouleversé le chemin de la lumière grâce à sa main !
En effet, ton histoire Guillaume est boulversante et je t’admire pour ton courage. Je pense que la photo représente assez bien ton texte (on en beaucoup parlé Maman !), et après plusieurs essais, on a choisi celle-ci. J’espère qu’elle te plait 😀
Pffff. tout d’un coup j’ai le coeur très lourd, l’histoire de Guillaume est vraiment poignante. Quelle sal…ie ces myopathies et quel courage il faut pour les affronter! Et cette main tendue vers le ciel comme si elle cherchait à attraper dans la lumière toute la force qu’il faut réunir pour continuer envers et contre tout… Que souhaiter d’autre à Guillaume…
Un beau texte bien illustré! Bravo ^_^
Il me semble que les images, comme cette photo, parlent mieux que n’importe quels mots et dieu sait pourtant combien ceux de Guillaume sont autrement parlants et touchants. Sans autre commentaire si ce n’est merci pour cette leçon de vie :love:
J’adore cette photo. Elle dit tout du texte, avec cette lumière qui éblouit en même temps qu’elle éclaire, et cette main tendue comme pour faire signe, pour appeler à l’aide, ou accueillir. Le jeu de la clarté et de l’ombre est à l’aune du reste ; en empathie avec les mots. Merci, Laurence, et merci, Alex.
Comment pourrai-je la récupérer pour la mettre à la place qu’elle mérite sur mon bureau ?
Superbe, comme toujours, un travail très soigné tant à la prise de vue qu’au post traitement. Foin de technique, l’image est pleine de symbolique, d’espoir et de vie… Une superbe métaphore de la naissance (ou re-naissance)
Amitiés
je suis extrêmement émue ….
j’ai pas bien les mots
j’ai lu le texte de guillaume
je me suis perdue dans cette image , essayé de suivre cette main vers la lumière sans bien comprendre …
le texte VIVANT me faisait douter d’une souffrance et aussi d’une remise en question
j’ai compris avec ton lien laurence vers le livre de guillaume !!
je n’ai pas bien les mots
si ce n’est que je sens les up and down qui doivent rythmer sa vie mais je sens surtout l’envie de vivre et de combattre
je suis très très émue de tout ça , la , ce soir…
bisous
@ Alex : Merci mon loulou pour ta patience ! Mais pour Guillaume, je crois que tu aurais pû supporter une séance encore plus longue !
@ Spiruline : Je crois que notre objectif, à Guillaume et à moi, n’était pas de vous donner le coeur lourd, mais surtout de partager un moment d’espoir intense, pour lui, certes, mais aussi pour tous ceux pour qui la vie est « plus compliquée ». Merci pour ton souhait !
@ Marc : merci d’être passé par ici et je suis contente si notre DUO t’a plu !
@ Marie-Laure : Oui, tu as raison, c’est un leçon de vie, et parfois, c’est bon de se le rappeler. Et c’est bon aussi d’accepter qu’on ne puisse faire aucun commentaire
@ Guillaume : Je suis vraiment heureuse que cette photo te plaise au point de la mettre sur ton bureau ! Le fait que tu aies le sentiment d’une grande empathie avec ton texte est le plus beau des compliments ! Ce qui est étonnant, c’est que d’habitude, lorsque j’illustre un texte, je suis rarement descriptive et j’aime à laisser mon imagination vagabonder au delà du texte. Or là, comme je te l’ai dit plus haut, j’ai eu le sentiment sincère que je ne pouvais pas me permettre d’interprétation tout simplement parce que je ne sais ce que c’est être à ta place. Je me suis donc accrochée à tes mots de toutes mes forces …
@ Vincent : Merci à toi aussi Vincent de t’être donné la peine de t’arrêter quelques instants ici ! J’en suis vraiment contente !
@ Joycelita : oui, tu as raison, cette main tendue vers la lumière (les étoiles ?) ne peut se comprendre vraiment que si on lit bien attentivement le texte de Guillaume. Mais tu sais, Joycelita, il n’y a pas toujours besoin de mots, et je suis sûre que ton émotion est tout à fait sincère !
Non, il n’y a pas toujours besoin de mots, une photo peut suffire… 😉
oui laurence , oui guillaume , vous avez raison
moi j’ai besoin de mettre des mots , toujours …
mais parfois ça sort pas
j’ai réussi à dire le fond de mon coeur hier soir mais c’est venu avec du mal !
tu as raison guillaume , la photo suffit .. elle m’a parlé , mais bien sur le lien m’a éclairé …
Euh, là je ne vous suis plus Guillaume et Joycelita … La photo seule, sans les mots, ne signifie que ce que chacun veut bien y mettre, et sans les mots de Guillaume, non seulement elle n’aurait jamais vu le jour, mais en plus elle aurait perdu l’objet de son existence ! Alors parfois, je suis tout à fait d’accord, les mots manquent pour exprimer l’émotion (ça m’arrive souvent et je crois que c’est pour cela que je l’exprime avec des images), mais venant de la part de 2 écrivains comme vous, dire que les mots ne sont pas nécessaires, vous m’en laissez pantoise …
Disons alors que, désormais, ce texte et cette image n’ont plus de sens l’un sans l’autre. C’est une oeuvre en soi.
YES !!!!!!!
oui guillaume c’est exactement ça !
l’émotion qui est passé a travers cette image n’est effectivement née qu’en connaissance de cause !
mais aussi laurence arrete donc de te sous estimer !!!!!
cette image est très forte et comme dit guillaume les deux sont indissociable maintenant que nous connaissons leur histoire …
oui laurence tu as quand meme raison en ce sens ou cette photo , chacun peut lui faire dire ce qu’il veut , mais je crois que je me suis laissée submergée par l’émotion du duo et c’est ce qui explique que si un jour je voyais cette image seule , je penserai bien sur a guillaume ! tu sais c comme quand tu mets une photo de toi sur un livre ! ben chez mireille j’ai vu un livre , le titre me parlait mais pas la photo !! lol oui bien sur dans ma tete , je n’avais que ton image !! ah lala , cette laurence
ps : le livre chez ma soeur « slam »
BiSous
C’est précisément cela que j’aime dans les DUOS ! Cette interaction et cette trace indissociable laissée par nos créations respectives ! :love:
Sinon, je suis bien sûr curieuse de savoir ce que Mireille a pensé de ce livre SLAM dont je rappelle l’adresse de mon petit compte-rendu : http://www.photofolle.net/?p=1354 !
bon j’arrive tard alors tout est dit ! de toute façon ça ne se commente même pas ça se savoure, je trouve que votre duo est une belle histoire, melant souffrance et plaisir, pour donner je l’espère une lueur d’espoir et de bien etre à tous ceux qui se battent comme guillaume. Bravo en tous cas c’est effectivement un beau moment partagé, et je suis tout àfait d’accord on ne pourra plus dissocier la photo du texte, c’est ça l’itnéret du duo, unir les peines, les joies pour toujours ressortir plus forts.
Quel plaisir de lire que tu savoures ! Quel compliment !